Actualités - CHRONOLOGIE
Le Conseil chérié rejette « l’escalade à caractère confessionnel »
le 07 mars 2002 à 00h00
Le Conseil supérieur islamique chérié a exprimé ses regrets qu’«un caractère confessionnel soit conféré à tous les dossiers, qu’ils soient politiques, sociaux ou économiques». Dans un communiqué publié à l’issue de sa réunion, le Conseil chérié s’est dit «consterné par l’escalade verbale à caractère confessionnel, qui est susceptible, selon lui, de faire échec à la réforme politique, administrative et économique, qui freine le développement et dont un des objectifs est d’établir des leaderships confessionnels». Il a dénoncé les tiraillements politiques, estimant que «le Liban sera la victime de ces excès». Le Conseil a ajouté que «ce n’est pas en poussant les Libanais au désespoir qu’il sera possible de régler la crise économique et financière que traverse le pays». Il s’est, en outre, dit favorable à la participation de tous à la recherche de solutions et a indiqué que «l’État devrait coopérer avec toutes les tranches de la population et ne pas renoncer à sa responsabilité». Par ailleurs, le communiqué du Conseil chérié a considéré que «la tenue du sommet arabe à Beyrouth reflète la confiance absolue des Arabes dans la stabilité du pays».
Le Conseil supérieur islamique chérié a exprimé ses regrets qu’«un caractère confessionnel soit conféré à tous les dossiers, qu’ils soient politiques, sociaux ou économiques». Dans un communiqué publié à l’issue de sa réunion, le Conseil chérié s’est dit «consterné par l’escalade verbale à caractère confessionnel, qui est susceptible, selon lui, de faire échec à la réforme politique, administrative et économique, qui freine le développement et dont un des objectifs est d’établir des leaderships confessionnels». Il a dénoncé les tiraillements politiques, estimant que «le Liban sera la victime de ces excès». Le Conseil a ajouté que «ce n’est pas en poussant les Libanais au désespoir qu’il sera possible de régler la crise économique et financière que traverse le pays». Il s’est, en...