Actualités - OPINION
Hoss juge « non convaincants » les propos de Hariri
le 07 mars 2002 à 00h00
L’ancien chef de gouvernement Sélim Hoss a jugé «absolument non convaincante» la prestation télévisée du Premier ministre Rafic Hariri. «Le moins qu’on puisse dire, a déclaré hier M. Hoss, c’est que les propos n’avaient absolument rien de convaincant». «Le véritable indicateur de la situation économique et sociale, a souligné M. Hoss, c’est le niveau du chômage dans les rangs de la main-d’œuvre et, comme corollaire, l’importance du mouvement d’émigration des jeunes. Cet indicateur n’est pas disponible, mais rien ne laisse penser qu’il s’est amélioré. Par ailleurs, la cause réelle de la crise est l’accroissement de la dette publique et la croissance du déficit budgétaire». «Le Premier ministre a insisté, dans son entretien, sur la privatisation comme moyen de réduire la dette publique, a enchaîné M. Hoss. Concrètement , la privatisation ne pourra rapporter, au mieux, durant les trois ou cinq prochaines années, que des sommes suffisantes pour combler deux déficits budgétaires. Les finances de l’État rentreront ensuite dans leur cercle vicieux». «Lorsque nous avons demandé au gouvernement de mettre au point un plan de redressement, a-t-il conclu, on nous a répondu que la planification est une méthode du passé socialiste et communiste, et qu’elle n’est pas fonctionnelle dans une économie libérale. Or, nous apprenons que le gouvernement tente, ces temps-ci, de mettre au point un tel programme par le biais d’une correspondance avec le Fonds monétaire international. Nous demandons au gouvernement de publier ce programme, s’il existe, pour que nous puissions juger de son sérieux et de sa pertinence».
L’ancien chef de gouvernement Sélim Hoss a jugé «absolument non convaincante» la prestation télévisée du Premier ministre Rafic Hariri. «Le moins qu’on puisse dire, a déclaré hier M. Hoss, c’est que les propos n’avaient absolument rien de convaincant». «Le véritable indicateur de la situation économique et sociale, a souligné M. Hoss, c’est le niveau du chômage dans les rangs de la main-d’œuvre et, comme corollaire, l’importance du mouvement d’émigration des jeunes. Cet indicateur n’est pas disponible, mais rien ne laisse penser qu’il s’est amélioré. Par ailleurs, la cause réelle de la crise est l’accroissement de la dette publique et la croissance du déficit budgétaire». «Le Premier ministre a insisté, dans son entretien, sur la privatisation comme moyen de réduire la dette publique, a...