La Coupe du monde 2001-2002 de ski alpin a déjà son roi, l’Autrichien Stephan Eberharter, qui sera officiellement intronisé, dimanche, à l’issue des finales disputées à partir de mercredi à Altenmarkt/Zauchensee et Flachau, le pays de son compatriote et ennemi, Hermann Maier. Ces finales, qui couronneront également chez les dames l’Autrichienne Michaela Dorfmeister, victorieuse faute de combattantes, vaudront surtout par les courses techniques de fin de semaine, qui n’ont pas encore désigné leurs lauréats. Le symbole est fort. Au soir de sa carrière, Steff Eberharter, bientôt 33 ans, triomphe dans le fief du grand Maier, absent toute la saison après son grave accident de moto de l’été dernier. D’ailleurs, c’est bien Herminator qui illustre l’affiche de la manifestation, avec une photo heureuse de l’an dernier à Are (Suède), où il avait assorti le grand globe de cristal de trois sphères plus petites, chacune représentant sa domination en descente, super-G et slalom géant. Eberharter, qui a rapporté trois médailles olympiques de Salt Lake City, dont l’or du géant, peut l’égaler. Sacre annoncé Effet d’un printemps précoce, qui a ôté toute trace de neige à Flachau, mais plus sûrement d’un avènement escompté depuis un mois et demi, la fièvre n’est pas celle attendue. Eberharter avait quasiment tué le suspense dès l’entame de la saison, en remportant les deux premières épreuves de vitesse (descente et super-G), début décembre à Val-d’Isère. La cause était entendue dès la troisième semaine de janvier, après un prestigieux doublé à Kitzbuhel, même si la certitude mathématique n’est tombée que dimanche, à l’issue du super-G de Kvitfjell (Norvège). Meilleur temps mardi du seul entraînement de la descente, Eberharter vise aujourd’hui une dixième victoire saisonnière. Dorfmeister, la plus rapide lundi des deux séances d’entraînement, a la possibilité de conclure brillamment une saison féminine assombrie par la mort de la Française Régine Cavagnoud, fin octobre, et ternie par la blessure de sa compatriote Renate Goetschl, sa dernière rivale, tombée samedi lors de la descente de Lenzerheide (Suisse). Les Kostelic Si elle n’est concernée par aucun des trophées, la Croate Janica Kostelic constitue néanmoins l’attraction des dernières compétitions, après son incroyable moisson olympique (quatre médailles, dont trois d’or). Malgré la fatigue des festivités, la prodige de Zagreb, tenante du grand globe de cristal, remporté lors de l’exercice précédent sur ses seules qualités de slalomeuse, tient à rappeler la polyvalence de ses dons. La Française Laure Pequegnot (slalom) et son compatriote Covili (slalom géant) possèdent une marge confortable pour ne pas prendre de risques, alors que celle de la Suissesse Sonja Nef (slalom géant) s’est réduite au fil des semaines. Enfin, Ivica Kostelic (slalom), le frère aîné de Janica, est engagé dans le duel le plus excitant du week-end avec l’Américain Bode Miller, avec l’arbitrage du Français Jean-Pierre Vidal, le champion olympique. Le Britannique Baxter, médaillé de bronze olympique, convaincu de dopage Alain Baxter, qui avait rapporté le mois dernier sa première médaille olympique en ski alpin à la Grande-Bretagne, a été convaincu de dopage, a annoncé mardi le Comité olympique britannique (BOA). Les contrôles effectués par le Comité international olympique sur le skieur écossais, troisième du slalom à Salt Lake City, ont révélé la prise de méthamphétamine, une substance interdite. Le BOA a été informé de ce cas positif par un communiqué du CIO hier. «Tard vendredi après-midi, j’ai reçu un coup de téléphone de Simon Clegg, le chef de mission de l’équipe britannique, qui m’a dit avoir été informé par le CIO que le contrôle subi après ma performance en slalom montrait des traces d’un produit interdit», a déclaré Baxter dans un communiqué. «Naturellement, je suis effondré par cette nouvelle. «J’ai donc décidé de rendre la nouvelle publique car je n’ai jamais volontairement pris quelque médicament ou produit que ce soit pour améliorer mes performances. Je suis réellement totalement innocent. «Je vais maintenant travailler avec des avocats et des experts médicaux pour défendre mon cas devant la commission du CIO». Âgé de 28 ans, Alain Baxter – qui doit son prénom au skieur français des années 70 Alain Penz – avait terminé troisième du slalom derrière les Français Jean-Claude Vidal et Sébastien Amiez à Deer Valley, le 23 février. Sa mère et son beau-père s’occupent d’une école de ski à Courchevel, en France, alors que Baxter, entraîné par l’Autrichien Christian Schwalger, vit en Écosse.
La Coupe du monde 2001-2002 de ski alpin a déjà son roi, l’Autrichien Stephan Eberharter, qui sera officiellement intronisé, dimanche, à l’issue des finales disputées à partir de mercredi à Altenmarkt/Zauchensee et Flachau, le pays de son compatriote et ennemi, Hermann Maier. Ces finales, qui couronneront également chez les dames l’Autrichienne Michaela Dorfmeister, victorieuse faute de combattantes, vaudront surtout par les courses techniques de fin de semaine, qui n’ont pas encore désigné leurs lauréats. Le symbole est fort. Au soir de sa carrière, Steff Eberharter, bientôt 33 ans, triomphe dans le fief du grand Maier, absent toute la saison après son grave accident de moto de l’été dernier. D’ailleurs, c’est bien Herminator qui illustre l’affiche de la manifestation, avec une photo heureuse de l’an...
