Rechercher
Rechercher

Actualités - ANALYSE

Changes et Bourses Étroites fluctuations du dollar à l’étranger

La demande du dollar s’est nettement contractée hier à Beyrouth, au lendemain des propos rassurants du chef du gouvernement sur la situation financière du pays. Pourtant, l’offre en cette monnaie est restée réticente à se placer au-dessous du haut de la fourchette d’intervention de la BDL, maintenue toujours entre 1 501,00 et 1 514,00 LL. En effet, il a continué à être fixé au même taux moyen indicatif de 1 507,50 LL, tout en se négociant à 1 514,00 LL dans les échanges interbancaires mais sans le moindre recours à la BDL. À l’étranger, le dollar a évolué dans des marges étroites face aux autres grandes monnaies, notamment l’euro, malgré la progression plus forte que prévu de l’indice d’activité des services établi par le groupement national des directeurs d’achats des entreprises de ce secteur aux États-Unis (ISM) à 58,7 points en février (+9,1 pts). De fait, le dollar devait avoir du mal à se renforcer après que les marchés eurent appris du cabinet conseil Challenger, Gray & Christmas que les entreprises américaines avaient procédé le mois dernier à la suppression de 128 115 emplois contre 212 704 emplois en janvier, témoignant de la mollesse de la reprise économique. En effet, le marché paraissait hier suspendu aux résultats du chômage américain en février dont les chiffres doivent paraître après-demain. Dans cette attente, le dollar s’est négocié à New York à 0,8715 pour un euro contre 0,8705 la veille, à 1,4235 pour un sterling contre 1,4225, à 1,6950 FS contre 1,6990 et à 132,25 yens contre 132,30. Les grandes Bourses internationales victimes de prises de bénéfices De leur côté, les marchés boursiers américains se sont montrés plutôt indifférents à l’annonce d’un bond de l’indice ISM, alors que les opérateurs sur la Bourse électronique Nasdaq avaient bien accueilli le relèvement de la note d’Intel par Morgan Stanley. En effet, les investisseurs se sont livrés hier à des prises de bénéfices à Wall Street après les chiffres de suppression d’emplois aux États-Unis en février. C’est ainsi que le DJIA a abandonné 139,35 pts en préclôture, à 23h heure de Beyrouth, affichant 10 447,47 points ainsi que le S & P qui a perdu 6,18 pts à 1 147,66 points, contrairement à l’indice Nasdaq qui a regagné 7,12 pts à 1 866,44 points. Phénomène identique de l’autre côté de l’Atlantique où les grandes places européennes étaient pour la plupart en repli sur des ventes bénéficiaires après les fortes hausses des deux dernières séances. Pourtant, l’attente des résultats des réunions de la Banque centrale européenne et de la Banque d’Angleterre sur les taux d’intérêt demain a empêché ce mouvement de prendre beaucoup d’ampleur. C’est ainsi que l’indice Eurotop 300 a cédé 5,46 pts à 1 257,93 points et l’indice DJStoxx 50 quelque 16,47 pts à 3 732,08 points. En Bourse de Paris, le CAC 40 a perdu 26,69 pts à 4 580,75 points ainsi qu’en Bourse de Londres où le Footsie a abandonné 28,00 pts à 5 214,00 points et en Bourse de Francfort où l’Extra Dax a cédé 17,17 pts à 5 228,67 points. À la Bourse de Beyrouth, les valeurs libanaises ont été diversement traitées avec la hausse de 14 004 actions A de Solidere de 4 3/8 à 4 1/2 dollars et de 400 actions B de la même société de 4 5/8 à 4 3/4 dollars d’un côté, et la baisse de 400 actions C de la Byblos Bank de 1 19/32 à 1 16/32 dollar d’un autre côté, alors que les actions B de Rymco se sont maintenues à 1 7/8 dollar. Élie KAHWAGI
La demande du dollar s’est nettement contractée hier à Beyrouth, au lendemain des propos rassurants du chef du gouvernement sur la situation financière du pays. Pourtant, l’offre en cette monnaie est restée réticente à se placer au-dessous du haut de la fourchette d’intervention de la BDL, maintenue toujours entre 1 501,00 et 1 514,00 LL. En effet, il a continué à être fixé au même taux moyen indicatif de 1 507,50 LL, tout en se négociant à 1 514,00 LL dans les échanges interbancaires mais sans le moindre recours à la BDL. À l’étranger, le dollar a évolué dans des marges étroites face aux autres grandes monnaies, notamment l’euro, malgré la progression plus forte que prévu de l’indice d’activité des services établi par le groupement national des directeurs d’achats des entreprises de ce secteur aux...