Actualités - CHRONOLOGIE
Athlétisme - espoirs de lendemains plus souriants après Vienne Euro 2002 : France, un léger frémissement
le 05 mars 2002 à 00h00
La France revient des championnats d’Europe en salle à Vienne en sachant qu’elle n’est toujours pas une grande nation d’athlétisme, mais en espérant encore des lendemains plus souriants. Arrivés avec deux titres à défendre, les Tricolores quittent les bords du Danube avec une seule couronne, celle de Muriel Hurtis qui a confirmé sur le 200 m son hiver doré. À l’exception de cette Marseillaise, la France a plutôt été discrète au cours de ce week-end dominé par l’Espagne (5 titres) et la Pologne (4 titres). «C’est un résultat pas vraiment excellent. Il y avait de la place pour plus de médailles», constate le capitaine des Bleus, Stéphane Diagana, médaillé d’argent avec le relais 4x400 m. Pour être dans la moyenne des dernières années, il aurait en effet fallu monter sur le podium à cinq ou six reprises. Malheureusement, le tableau des médailles indique un septième rang au classement par nations, avec un titre, deux médailles d’argent et une de bronze. Hurtis au sommet Ce résultat est même le plus mauvais dans ce rendez-vous continental depuis le triste «zéro podium» de Budapest en 1988. Avec quelques beaux loupés, comme l’échec en qualification du perchiste Romain Mesnil, médaillé de bronze aux mondiaux 2001 en salle, et la ridicule finale de Kader Klouchi en longueur avec six essais mordus sur six tentatives. Des motifs de satisfaction ? Le directeur technique national, Robert Poirier, et les statisticiens en ont pourtant. Les Tricolores ont placé 12 de leurs 41 membres en finale. Et 10 athlètes repartent d’Autriche en ayant amélioré leur meilleure performance de la saison ou leur record personnel, à l’instar de l’heptathlonien Nadir el-Fassi, qui a battu trois records personnels et amélioré ses propres records de France espoirs et juniors. À 22 ans, Muriel Hurtis est un souffle énorme sur le camp français orphelin de tous ses chefs de file depuis belle lurette. Détentrice du meilleur chrono mondial en salle de l’hiver (22’’51), la championne du monde juniors 1998 peut maintenant prétendre affronter les reines du demi-tour de piste cet été. Et puis certains absents (Tahri ou Baala) auraient gonflé ce palmarès s’ils avaient choisi d’honorer le maillot tricolore l’espace d’une compétition. Alors, pour bien figurer aux championnats européens en plein air cet été (6-11 août à Munich) et surtout aux mondiaux de 2003 au Stade de France, Robert Poirier doit tirer de rapides enseignements en travaillant notamment sur la présence des meilleurs aux rendez-vous internationaux. Et en regardant, pourquoi pas, du côté des Espagnols et des Polonais, avec lesquels les Bleus luttaient encore il y a quelques saisons. «Les Polonais sont très soudés, ils travaillent ensemble, explique Diagana. Il faut aller voir chez eux comment ils font». L’esprit et la jeunesse de cette équipe laissent donc entrevoir quelques espoirs. Mais le temps presse car Paris 2003, c’est demain.
La France revient des championnats d’Europe en salle à Vienne en sachant qu’elle n’est toujours pas une grande nation d’athlétisme, mais en espérant encore des lendemains plus souriants. Arrivés avec deux titres à défendre, les Tricolores quittent les bords du Danube avec une seule couronne, celle de Muriel Hurtis qui a confirmé sur le 200 m son hiver doré. À l’exception de cette Marseillaise, la France a plutôt été discrète au cours de ce week-end dominé par l’Espagne (5 titres) et la Pologne (4 titres). «C’est un résultat pas vraiment excellent. Il y avait de la place pour plus de médailles», constate le capitaine des Bleus, Stéphane Diagana, médaillé d’argent avec le relais 4x400 m. Pour être dans la moyenne des dernières années, il aurait en effet fallu monter sur le podium à cinq ou six...
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