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Actualités - CHRONOLOGIE

Banque Les bénéfices 2001 de la HSBC entamés par la crise en Argentine

HSBC, numéro un des banques britanniques et fortement implantée dans les pays émergents, a dégagé en 2001 des bénéfices en baisse, en raison notamment de la crise en Argentine, et se déclare «prudente» pour 2002. L’établissement a annoncé hier un bénéfice avant impôts consolidé de 8,807 milliards de dollars en 2001, en repli de 14,5 % par rapport aux 10,300 milliards affichés en 2000. Après écarts d’acquisition, le bénéfice avant impôts s’est élevé à 8 milliards de dollars, en baisse de 18 % par rapport aux 9,775 milliards de dollars de 2000, a précisé la banque dans un communiqué. Ce montant est inférieur aux prévisions des analystes qui tablaient sur un bénéfice compris entre 8,715 et 11,054 milliards de dollars. La banque explique cette baisse par l’inscription d’une charge de plus de 2 milliards de dollars pour créances douteuses, dont plus de la moitié est liée à l’Argentine. HSBC a ainsi passé des charges de 520 millions après l’abandon du système de convertibilité-parité entre le peso et le dollar en Argentine et de 600 millions de dollars à cause de son exposition dans ce pays, où il possède notamment Banco Roberts. L’établissement a également passé une charge de 575 millions de dollars dans l’affaire des «obligations Princeton». HSBC a conclu un accord à l’amiable avec la plupart des plaignants, des sociétés japonaises auxquelles Republic New York Securities – rachetée depuis par HSBC – avait vendu dans les années 90 des titres sans valeurs émis par le groupe américain Princeton Economics International. Hors dotations aux provisions, le bénéfice d’exploitation a progressé de 3 % à 11,28 milliards de dollars.
HSBC, numéro un des banques britanniques et fortement implantée dans les pays émergents, a dégagé en 2001 des bénéfices en baisse, en raison notamment de la crise en Argentine, et se déclare «prudente» pour 2002. L’établissement a annoncé hier un bénéfice avant impôts consolidé de 8,807 milliards de dollars en 2001, en repli de 14,5 % par rapport aux 10,300 milliards affichés en 2000. Après écarts d’acquisition, le bénéfice avant impôts s’est élevé à 8 milliards de dollars, en baisse de 18 % par rapport aux 9,775 milliards de dollars de 2000, a précisé la banque dans un communiqué. Ce montant est inférieur aux prévisions des analystes qui tablaient sur un bénéfice compris entre 8,715 et 11,054 milliards de dollars. La banque explique cette baisse par l’inscription d’une charge de plus de 2...