Le procès de l’ancien président de la CGTL, Élias Abou Rizk, et de l’ancien secrétaire général de la centrale ouvrière, Yasser Nehmé, s’ouvre aujourd’hui devant la cour d’appel de Beyrouth. MM. Abou Rizk et Nehmé sont accusés d’avoir porté atteinte à «la renommée de l’État à l’étranger». Alors qu’ils étaient à la tête de la CGTL, MM. Abou Rizk et Nehmé avaient adressé, le 24 avril 1997, une note à l’Organisation internationale du travail (OIT), dans laquelle ils dénonçaient les ingérences du pouvoir central dans les affaires du mouvement syndical. Cette note avait été interprétée par le gouvernement de l’époque comme une «tentative de porter préjudice à la renommée de l’État libanais auprès des instances internationales». Rappelons que le Liban est membre de l’OIT et que M. Abou Rizk est toujours membre du conseil d’administration de cette organisation.