Actualités - CHRONOLOGIE
TPI Milosevic « mène 10 à zéro » contre l’accusation, selon un de ses avocat
le 02 mars 2002 à 00h00
Slobodan Milosevic mène «10 à zéro» face à l’accusation dans son procès pour génocide et crimes de guerre devant le Tribunal pénal international (TPI) pour l’ex-Yougoslavie, a estimé hier un de ses avocats belgradois, Dragoslav Ognjanovic. «Si vous voulez mon opinion, il mène 10 à zéro dans ce procès», a déclaré l’avocat. Il a ajouté que l’ancien président yougoslave se sentait «très bien» et «très fier, car il se bat pour la vérité». Slobodan Milosevic comparaît depuis le 12 février devant le TPI pour répondre de sa responsabilité présumée dans les trois conflits majeurs qui ont déchiré l’ex-Yougoslavie dans les années 1990 : la Croatie, la Bosnie et le Kosovo. L’ancien homme fort de Belgrade a choisi de ne pas nommer d’avocat pour le représenter devant le TPI, une institution qu’il continue de qualifier d’illégale. Durant les trois premières semaines de son procès, il a cependant montré qu’il souhaitait s’impliquer dans sa défense, contre-interrogeant les témoins de l’accusation durant plusieurs heures et tentant de mettre en cause leur crédibilité au moyen d’informations très détaillées. «Des milliers de gens dans tout le pays appellent pour l’aider, y compris des gens du Kosovo», a affirmé Me Ognjanovic. L’avocat a soutenu que M. Milosevic n’avait accès à aucune archive officielle de la police ou du ministère de la Défense yougoslave, et ne disposait du soutien d’aucune «organisation importante».
Slobodan Milosevic mène «10 à zéro» face à l’accusation dans son procès pour génocide et crimes de guerre devant le Tribunal pénal international (TPI) pour l’ex-Yougoslavie, a estimé hier un de ses avocats belgradois, Dragoslav Ognjanovic. «Si vous voulez mon opinion, il mène 10 à zéro dans ce procès», a déclaré l’avocat. Il a ajouté que l’ancien président yougoslave se sentait «très bien» et «très fier, car il se bat pour la vérité». Slobodan Milosevic comparaît depuis le 12 février devant le TPI pour répondre de sa responsabilité présumée dans les trois conflits majeurs qui ont déchiré l’ex-Yougoslavie dans les années 1990 : la Croatie, la Bosnie et le Kosovo. L’ancien homme fort de Belgrade a choisi de ne pas nommer d’avocat pour le représenter devant le TPI, une institution qu’il...