Le chœur de chambre de Prague se produira demain, dimanche 3 mars, à la cathédrale Saint-Louis des capucins au centre-ville de Beyrouth. Conduit par Lubomir Mati, qui est l’un des directeurs de chorale tchèque les plus réputés, ce chœur fondé en 1990 a fait le tour des festivals de musique du monde. Il a été accompagné par des formations musicales réputées, placées sous la houlette de grands chefs d’orchestre. Huit sopranos, huit altos, dix ténors et neuf basses interpréteront des airs religieux de grands compositeurs des XIXe et XXe siècles. Au programme donc : Pater Noster de Giuseppe Verdi. Un air composé en 1873, sur une traduction en italien d’une prière latine inspirée du Notre Père et tirée du Purgatoire de la Divine Comédie de Dante. – Cinq motets d’Anton Bruckner. De 1856 à 1892, pendant plus de trente ans, le musicien autrichien, organiste de la chapelle impériale, a composé d’innombrables motets. Ces pièces de musique, composées sur des paroles latines destinées à l’église, sont écrites soit pour quatre voix a cappella (Pange Lingua, Locus iste, Christus factus est) soit pour huit voix a cappella (Os justi, Ave Maria). – Une Missa Philadelphiae, une œuvre en cinq parties, du compositeur tchèque Jan Novak, connu pour ses compositions vocales mêlant les textes latins anciens, médiévaux et modernes. – Un Magnificat, un plein chant composé sur des harmonies riches, une œuvre en un mouvement d’Arvo Pärt, un musicien estonien, qui a vécu à Vienne et à Berlin. Spécialisé dans le chant grégorien et la musique médiévale et du début de la Renaissance, Arvo Pärt s’est entièrement consacré aux œuvres ecclésiastiques, ainsi qu’«à la recherche du silence éternel au cœur même du son». – La Liturgie de saint Jean Chrysostome, op. 41 de Tchaïkovski, regroupant 8 œuvres chorales composées en 1878, et qui portent la marque de la grande habilité harmonique du musicien russe. – * Billets à 45 000LL et 65 000LL.