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Actualités - CHRONOLOGIE

Sepp Blatter aurait bénéficié de soutiens financiers irréguliers, selon un quotidien britannique Rumeurs de corruption à la Fifa en pleine campagne électorale

À un mois de la clôture des candidatures pour la présidence de la Fédération internationale de football (Fifa ), Joseph Blatter, président en exercice et seul candidat déclaré, est mis en cause jeudi par un quotidien anglais, qui affirme qu’il a bénéficié de soutiens financiers irréguliers visant à favoriser sa première élection en 1998 à Paris. Le journaliste d’investigation Andrew Jennings, du Daily Mail, qui avait déjà dénoncé les scandales du CIO (Comité international olympique) durant la campagne pour la désignation de Salt Lake City à l’organisation des Jeux olympiques d’hiver en 2002, affirme en effet que des ressortissants d’États arabes du golfe Persique auraient tenté d’acheter les votes des représentants africains en faveur de M. Blatter. Vote déterminant Toujours selon les mêmes sources, le vice-président de la Confédération africaine (CAF) et président de la Fédération somalienne, Farah Addo, précise qu’un État du Golfe lui aurait proposé 100 000 dollars pour modifier son vote, alors que les 51 membres de la CAF avaient décidé de voter pour le Suédois Lennart Johansson, le seul rival de M. Blatter en 1998. Quatre ans après les faits présumés, M. Addo affirme avoir «vu de (ses) yeux» des membres africains «sur le point de recevoir de l’argent» à Paris et estime que dix-huit d’entre eux ont ainsi voté en faveur de M. Blatter. Toutes les tentatives de corruption présumée dénoncées par le quotidien anglais concernent des délégués africains dont le vote a été déterminant pour l’élection de 1998. Toujours selon le Daily Mail, M. Blatter aurait été choisi par le président sortant, le Brésilien Joao Havelange, en sachant «qu’il ne dénoncerait pas sa présidence déjà marquée par la corruption». Dans une lettre adressée à la Fédération est-africaine de football, Joao Havelange aurait promis «d’importantes sommes d’argent en liquide en échange de voix pour l’élection de Sepp Blatter», précise le quotidien. L’actuel président avait été élu par 111 voix contre 80 au Suédois Lennart Johansson, président en exercice de l’Union européenne de football (Uefa). La puissante Confédération européenne, qui a notamment dû prendre en considération les revendications des clubs les plus riches du monde, a souvent eu, au cours des derniers mois, des positions divergentes avec la Fifa son directeur général Gerhard Aigner ne manquant pas une occasion pour critiquer les décisions du président Blatter. Très populaire «Pendant 25 ans, M. Blatter a sillonné le monde pour la Fifa. Il est très populaire et connu de tous», souligne-t-on de sources proches du président, où l’on précise que «toutes les assistances financières ont été rendues publiques depuis longtemps», tout en estimant que «le football va souffrir de ce genre d’informations». M. Blatter, qui participait à des ateliers de travail de la Fifa à Tokyo en présence des représentants des 32 pays qualifiés au Mondial-2002, était attendu jeudi en fin d’après-midi à Zurich (Suisse) et devrait lui-même répondre aux allégations du journal anglais. Il a récemment précisé avoir reçu 112 lettres de soutien sur les 204 fédérations affiliées à la Fifa . L’Uefa, de son côté, a fait preuve de beaucoup de réserve après la publication des affirmations de corruption, refusant de commenter ce dossier. En revanche, de nouvelles passes d’armes sont attendues la semaine prochaine à Zurich, à l’occasion de la réunion de la Commission des finances et d’un Comité exécutif extraordinaire, l’Uefa demandant une enquête détaillée sur les finances de la Fifa , malgré les résultats positifs de l’audit réalisé par la société KPMG, qui lui ont été remis le 20 février dernier.
À un mois de la clôture des candidatures pour la présidence de la Fédération internationale de football (Fifa ), Joseph Blatter, président en exercice et seul candidat déclaré, est mis en cause jeudi par un quotidien anglais, qui affirme qu’il a bénéficié de soutiens financiers irréguliers visant à favoriser sa première élection en 1998 à Paris. Le journaliste d’investigation Andrew Jennings, du Daily Mail, qui avait déjà dénoncé les scandales du CIO (Comité international olympique) durant la campagne pour la désignation de Salt Lake City à l’organisation des Jeux olympiques d’hiver en 2002, affirme en effet que des ressortissants d’États arabes du golfe Persique auraient tenté d’acheter les votes des représentants africains en faveur de M. Blatter. Vote déterminant Toujours selon les mêmes...