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Actualités - CHRONOLOGIE

CINEMA Les sorties de la semaine « Ali » met l’écran K.O. – « Malèna » daigne enfin sortir (PHOTOS)

L’événement de la semaine, c’est le film percutant de Michael Mann, «Ali», avec l’étonnant Will Smith dans le rôle-titre. D’abord reportée, la sortie de «Malèna», de Giuseppe Tornatore, semble finalement confirmée (voir notre dernière chronique). Pas d’autres nouveautés à signaler. Peu de choses à prévoir pour le jeudi 7... si ce n’est un beau film (favori dans la course aux Oscars) : «A Beautiful Mind», de Ron Howard, avec le (toujours) remarquable Russell Crowe en vedette. Plus un divertissement français sans conséquence : «La Boîte», de Claude Zidi. On parle aussi d’une nouvelle reprise du «Moulin Rouge» de Baz Luhrmann. Pourquoi ?! « The Black Lord of the Ring » Ali, de Michael Mann Le personnage est «hors série», le film est grand. Né à Louisville (États-Unis) en 1942, Cassius Clay est devenu Mohamed Ali en 1964. Un dictionnaire nous renseigne : «Ayant le sens de la publicité, mais aussi boxeur très brillant et doté d’un remarquable jeu de jambes, Ali est devenu champion olympique des mi-lourds en 60, puis champion du monde des poids lourds en 64». Un homme hors du commun, c’est le moins qu’on puisse dire. D’une mégalomanie exacerbée, il s’est fait appeler «The Greatest» et, en tant que boxeur, il était en effet «le plus grand». Pour compléter le tableau, ajoutons qu’Ali (toujours vivant) a été un coureur de femmes infatigable. Plusieurs films lui ont été consacrés, entre autres The Greatest, de Tom Gries (77), et surtout When We Were Kings, de Leon Gast (96), deux films dans lesquels Ali apparaissait évidemment lui-même. Le film Ali est d’une toute autre trempe. D’abord Michael Mann est un très bon cinéaste : à son actif, en particulier, The Last of the Mohicans (92) – Heat (95) – et tout récemment, The Insider (99). Ensuite, le cinéaste a fourni un travail visiblement énorme sur la réalisation du film : tant au niveau de la production et de la mise en scène (remarquable) que pour le conditionnement physique de son interprète. Un détail, en passant : l’équipe a dû se rendre au Mozambique, pays de remplacement du Zaïre (où s’est déroulé, en fait, le fameux combat qui a vu la victoire de Mohamed Ali sur George Foreman). Ici, il faut insister sur la création extraordinaire de Will Smith dans le rôle du héros. D’ailleurs, toute la distribution est absolument parfaite, à commencer par les femmes. Un esprit d’équipe qui éclate sur l’écran. Toutes les composantes du mythe d’Ali sont présentes : l’humain, le social et le politique (avec les données religieuses), le problème racial... rien ne manque à l’appel. Un seul handicap peut jouer (relativement) contre Ali : le film est trop long. Il aurait suffi du premier combat, magistralement filmé, et du dernier, capital, avec une simple évocation des autres rencontres, par trop répétitives. Conclusion : jusqu’à ce jour, le Raging Bull de Martin Scorsese reste le seul film capable de passionner même les spectateurs qui détestent la boxe. Ce qui ne diminue en rien la valeur du film de Mann. CONCORDE, FREEWAY, ABRAJ, ZOUK, LES AMBASSADES, PLAZA Retours Ocean’s Eleven, de Steven Soderbergh Comme on pouvait s’y attendre, c’est un très gros succès (le film doit en être à plus de 30 000 entrées). Soderbergh a cru devoir déclarer – il aurait mieux fait de se taire – que la première version d’Ocean’s Eleven (celle de Lewis Milestone, en 60) «n’était sans doute pas à la hauteur de sa réputation». Croit-il avoir fait un chef-d’œuvre ? À ce propos, on a retrouvé Angie Dickinson, qui tenait, il y a donc 42 ans, le rôle tenu aujourd’hui par Julia Roberts, à l’occasion du très beau passage du Rio Bravo d’Howard Hawks en ciné-club. Elle était vraiment bien, Angie Dickinson... CONCORDE, FREEWAY, ABRAJ, ZOUK The Lord of the Rings (I), de Peter Jackson Les Anglais ont fait tout un tapage (médiatique) à l’annonce des récompenses décernées par l’Académie du cinéma britannique au film de Peter Jackson. Mais le palmarès était couru d’avance ! Ne prennent-ils pas The Lord of the Rings pour un chef-d’œuvre de la «fantasy» (pseudo) philosophique ?! Comme quoi, au pays de l’«understatement», on peut être aussi capable d’exagération. CONCORDE, FREEWAY, ABRAJ, ZOUK Vanilla Sky, de Cameron Crowe À signaler qu’on devrait voir bientôt (en ciné-club) le film espagnol d’Alejandro Amenabar Abre Los Ojos (Open Your Eyes – 97/98), dont Vanilla Sky est le remake «américain». On pourra faire des comparaisons... CONCORDE, FREEWAY, ABRAJ, ZOUK, LES AMBASSADES On notera, pour terminer la prolongation du film de Chris Columbus, Harry Potter and the Philosopher’s Stone. Un autre succès – mais de bon aloi, celui-là. Très agréable. CONCORDE, ABRAJ, ZOUK, LES AMBASSADES
L’événement de la semaine, c’est le film percutant de Michael Mann, «Ali», avec l’étonnant Will Smith dans le rôle-titre. D’abord reportée, la sortie de «Malèna», de Giuseppe Tornatore, semble finalement confirmée (voir notre dernière chronique). Pas d’autres nouveautés à signaler. Peu de choses à prévoir pour le jeudi 7... si ce n’est un beau film (favori dans la course aux Oscars) : «A Beautiful Mind», de Ron Howard, avec le (toujours) remarquable Russell Crowe en vedette. Plus un divertissement français sans conséquence : «La Boîte», de Claude Zidi. On parle aussi d’une nouvelle reprise du «Moulin Rouge» de Baz Luhrmann. Pourquoi ?! « The Black Lord of the Ring » Ali, de Michael Mann Le personnage est «hors série», le film est grand. Né à Louisville (États-Unis) en 1942, Cassius Clay...