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Actualités - CHRONOLOGIE

La Maison-Blanche reproche à Clinton la violence au Proche-Orient Washington appelle Israël à épargner les civils

Le département d’État américain a appelé hier Israël à faire preuve de «la plus grande retenue» dans son intervention dans le camp de réfugiés palestiniens à Balata, près de Naplouse (Cisjordanie), afin d’épargner la population civile. «Les États-Unis sont préoccupés par la situation sur le terrain, particulièrement dans le camp de réfugiés de Balata, près de Naplouse», a déclaré le porte-parole du ministère américain des Affaires étrangères, Richard Boucher. «Nous sommes entrés en contact avec le gouvernement israélien pour demander qu’il soit fait preuve de la plus grande retenue afin d’éviter de faire du mal à la population civile», a-t-il ajouté. M. Boucher a ajouté que le secrétaire d’État Colin Powell s’était entretenu hier matin de la situation au Proche-Orient avec le Premier ministre israélien Ariel Sharon et le secrétaire général de l’Onu, Kofi Annan. Le secrétaire d’État Colin Powell et le président George W. Bush se sont également entretenus personnellement au cours des derniers jours au téléphone avec le prince héritier saoudien, dirigeant de fait du royaume. Après plusieurs jours d’une relative prudence de la part des officiels américains, M. Bush a fait un pas remarqué, en déclarant mardi avoir «fait l’éloge» de ces propositions auprès du prince. M. Powell a lui aussi salué hier une nouvelle fois les idées saoudiennes. Mais M. Powell a aussi mis en garde contre un enthousiasme prématuré sur des idées encore à peine ébauchées. La formule suggérée par le prince est «facile à dire, mais c’est un concept sur lequel il est très difficile de trouver un accord», a-t-il déclaré dans un entretien au New York Times publié hier. «Nous devons étoffer cela davantage avant de déclarer que nous avons une solution. Ce n’est pas une solution en soi. Cela ajoute simplement quelque chose à l’équation», a affirmé le chef de la diplomatie américaine. M. Powell a également laissé entendre que l’initiative saoudienne, qui se place dans le long terme, ne ferait pas dévier Washington de ses vues pour faire cesser la violence à court terme. Il a notamment continué de soutenir la stratégie de fortes pressions sur le président palestinien Yasser Arafat, décriée avec de plus en plus de force par les Arabes et les Européens. Le secrétaire d’État adjoint américain chargé du Proche-Orient, William Burns, était attendu hier en soirée à Ryad pour des entretiens portant sur l’initiative du prince Abdel-Aziz. La Maison-Blanche a enfin reproché hier à l’ancien président américain Bill Clinton, qui avait tenté en 2000 d’arracher in extremis un accord israélo-palestinien avant son départ de la présidence, d’avoir attisé la violence en suscitant des espoirs déçus. «Une tentative de pousser les parties au-delà de ce qu’elles voulaient a entraîné de telles espérances qu’elle a abouti à la violence», a déclaré le porte-parole du président George W. Bush, Ari Fleischer. Selon M. Fleischer, les efforts de l’ancien président ont conduit à un cycle de violence qui a éclaté deux mois après l’échec d’une réunion à Camp David, près de Washington, en juillet 2000. «Il est important de faire attention dans la région, de procéder à un rythme réaliste et faisable, et de ne pas susciter chez les gens des espérances si fortes en essayant d’atteindre (une étape) que les parties ne peuvent accepter», a affirmé M. Fleischer, selon qui il y a eu «des espoirs déçus dans la région, et cela a eu la violence pour résultat». Un haut responsable de l’Administration a minimisé un peu plus tard les critiques adressées à l’Administration Clinton, en relevant qu’«en fin de compte c’est la faute des parties qui ne sont pas parvenues à un accord».
Le département d’État américain a appelé hier Israël à faire preuve de «la plus grande retenue» dans son intervention dans le camp de réfugiés palestiniens à Balata, près de Naplouse (Cisjordanie), afin d’épargner la population civile. «Les États-Unis sont préoccupés par la situation sur le terrain, particulièrement dans le camp de réfugiés de Balata, près de Naplouse», a déclaré le porte-parole du ministère américain des Affaires étrangères, Richard Boucher. «Nous sommes entrés en contact avec le gouvernement israélien pour demander qu’il soit fait preuve de la plus grande retenue afin d’éviter de faire du mal à la population civile», a-t-il ajouté. M. Boucher a ajouté que le secrétaire d’État Colin Powell s’était entretenu hier matin de la situation au Proche-Orient avec le Premier...