L’offre du dollar a continué à se faire sentir encore hier, à Beyrouth, pour des raisons en rapport avec l’ajustement de certaines positions de changes à l’occasion de l’échéance mensuelle de certains dépôts bancaires. En effet, la plupart de la demande en cette monnaie a pu être placée en dehors de la BDL qui a maintenu sa fourchette d’intervention entre 1 501,00 et 1 514,00 LL Dans ces conditions, le billet vert devait être fixé au même taux moyen indicatif de 1 507,50 LL, tout en se négociant à 1 514,00 LL dans les échanges interbancaires. À l’étranger, l’euro est parvenu à se soustraire aux influences baissières en provenance de la révision à la hausse du PIB américain de 0,2 % à 1,4 % pour le 4e trimestre 2001 et du rebond inattendu de l’indice d’activité des directeurs d’achats de Chicago de 45,1 points en janvier à 53,1 points en février. Ces chiffres, indiquant une forte reprise de l’économie américaine, n’ont profité que très passagèrement au dollar, considéré comme très solide par les cambistes depuis longtemps déjà. Bien qu’ils soient très bons pour le billet vert et pour l’économie américaine, ces chiffres n’ont pas pu sanctionner l’euro, fait-on remarquer dans ces mêmes milieux. De son côté, le yen s’est légèrement repris hier après la décision de la Banque du Japon d’assouplir sa politique monétaire et d’augmenter à 1 000 milliards de yens (7,5 milliards de dollars) ses achats mensuels d’emprunts d’État. En effet, le dollar s’est montré un peu vulnérable, se négociant à New York, à 0,8690 pour un euro contre 0,8660 la veille, à 1,4170 pour un sterling contre 1,4160, à 1,6980 FS contre 1,7045 et à 133,65 yens contre 134,25. Hausse des grandes Bourses sauf Nasdaq et Londres Contrairement au dollar, Wall Street a profité de la publication de ces statistiques économiques américaines fort encourageantes malgré une incursion de la Bourse électronique Nasdaq dans le rouge sur des prévisions pessimistes de résultats par le fabricant américain d’ordinateurs Gateway. Mais, il n’en demeure pas moins que la tendance a été soutenue par les chiffres macroéconomiques et l’annonce par Microsoft qu’elle a accepté des modifications à l’accord à l’amiable conclu en novembre avec le gouvernement américain. C’est dans des échanges très actifs que le DJIA a progressé en préclôture, à 23 h heure de Beyrouth, à 10 155,81 points (+28,23) ainsi que le S & P 500 qui a augmenté de 1,84 point à 1 111,73 alors que le Nasdaq abandonnait 12,60 points à 1739,28 points. Phénomène identique sur les marchés boursiers européens qui ont terminé en hausse hier, aidés en cela par les bonnes statistiques américaines, mais le London Stock Exchange a fini à la baisse sous le coup de mauvaises informations en provenance de certaines banques et sociétés de télécoms. C’est ainsi que l’indice Eurotop 300 a dû perdre sous l’impulsion de Londres 3,44 points à 1 225,40 alors que le DJStoxx 50 a gagné 31,24 points à 3 622,50. À l’exception de Londres où le Footsie a perdu 77,40 points à 5 101,00 points, toutes les grandes Bourses européennes étaient en hausse avec notamment la remontée du CAC 40 à Paris de 38,28 points à 4 462,99 et de l’Extra Dax à Francfort de 78,86 points à 5 039,08. À la Bourse de Beyrouth, la tendance s’est ressentie hier de la baisse des actions B de Solidere de 4 3/4 à 4 5/8 dollars et C de la Byblos Bank de 1 20/32 à 1 19/32 dollar ainsi que celles de Rymco de 2,00 à 1 7/8 dollar, alors que les actions A de Solidere se sont maintenues à 4 1/2 dollars. Élie KAHWAGI
L’offre du dollar a continué à se faire sentir encore hier, à Beyrouth, pour des raisons en rapport avec l’ajustement de certaines positions de changes à l’occasion de l’échéance mensuelle de certains dépôts bancaires. En effet, la plupart de la demande en cette monnaie a pu être placée en dehors de la BDL qui a maintenu sa fourchette d’intervention entre 1 501,00 et 1 514,00 LL Dans ces conditions, le billet vert devait être fixé au même taux moyen indicatif de 1 507,50 LL, tout en se négociant à 1 514,00 LL dans les échanges interbancaires. À l’étranger, l’euro est parvenu à se soustraire aux influences baissières en provenance de la révision à la hausse du PIB américain de 0,2 % à 1,4 % pour le 4e trimestre 2001 et du rebond inattendu de l’indice d’activité des directeurs d’achats de...