Actualités - CHRONOLOGIE
La Ligue maronite insiste : la solution politique est la clé de la solution économique
le 01 mars 2002 à 00h00
Corruption et gaspillage. Une fois de plus, le conseil exécutif de la Ligue désigne ce qui, à son avis, est à la base de la mauvaise situation économique du pays : la corruption politique et financière d’une classe qui monopolise le pouvoir et le pillage des ressources de l’État par cette classe corrompue et ses affidés. Réuni sous la présidence de M. Hareth Chéhab, le conseil exécutif a publié un communiqué réclamant l’élaboration d’un plan de redressement qui tienne compte du fait qu’une «solution politique est la clé de toute solution économique». «Les promesses de solutions économiques qui permettraient au Liban de surmonter sa crise, en attendant un règlement régional, ne sont qu’un leurre, tant que l’on n’a pas été au fond des choses et que l’on ne s’est pas attelé à mettre au point une solution politique, clé de toute solution économique. On continuera d’attendre en vain les aides promises et les solutions venues de l’extérieur. Nous devons compter sur nous-mêmes et commencer à régler deux problèmes essentiels et étroitement liés l’un à l’autre : la corruption et le gaspillage», a estimé le conseil. Quand à la solution proprement économique et financière, elle passe, selon la Ligue maronite, par le dialogue avec les organismes économiques et les syndicats, la rationalisation des dépenses, la dissolution des caisses du Sud et des déplacés et la possibilité d’une réduction des taux d’intérêt bancaires. Par ailleurs, la Ligue a réclamé du gouvernement qu’il pourvoit rapidement aux postes diplomatiques vacants, en particulier dans les pays où il existe des colonies d’origine libanaise. Celles-ci insistent, en général, pour garder le contact avec la mère-patrie, assure la Ligue maronite. «La Ligue maronite demande au gouvernement d’accélérer le mouvement de nominations administratives, en particulier dans les pays qui abritent des colonies d’origine libanaise, pour bénéficier de ce que font et de ce que peuvent faire les Libanais de la diaspora, au service du Liban et des Libanais. Les émigrés, qui se sont expatriés, que ce soit pour poursuivre leurs études ou travailler, ou pour refaire leur vie, ont tous goûté à l’amertume de l’existence dans un pays étranger et ont lutté pour obtenir le succès qu’ils cherchaient. Et bien que beaucoup d’entre eux continuent de lutter à cette fin, ils n’en restent pas moins attachés à la mère-patrie», a conclu le communiqué.
Corruption et gaspillage. Une fois de plus, le conseil exécutif de la Ligue désigne ce qui, à son avis, est à la base de la mauvaise situation économique du pays : la corruption politique et financière d’une classe qui monopolise le pouvoir et le pillage des ressources de l’État par cette classe corrompue et ses affidés. Réuni sous la présidence de M. Hareth Chéhab, le conseil exécutif a publié un communiqué réclamant l’élaboration d’un plan de redressement qui tienne compte du fait qu’une «solution politique est la clé de toute solution économique». «Les promesses de solutions économiques qui permettraient au Liban de surmonter sa crise, en attendant un règlement régional, ne sont qu’un leurre, tant que l’on n’a pas été au fond des choses et que l’on ne s’est pas attelé à mettre au point...
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