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Patinage : la juge française a bien accusé Gailhaguet
le 28 février 2002 à 00h00
La juge française de patinage soupçonnée de tricherie aux Jeux olympiques de Salt Lake City a bien confessé avoir subi les pressions du président de la Fédération française des sports de glace Didier Gailhaguet pour favoriser le couple russe, a déclaré mardi le juge canadien Benoît Lavoie. Lors d’une réunion entre les juges au lendemain de la compétition, la Française Marie-Reine Le Gougne avait dit qu’elle n’avait «pas eu le choix» de favoriser le couple russe Berezhnaya-Sikharulidze au détriment des Canadiens Salé-Pelletier, a affirmé M. Lavoie au cours d’une conférence de presse à Québec. «La seule chose que je veux rapporter (...), c’est que Mme Marie-Reine Le Gougne a mentionné qu’elle n’avait pas eu le choix de faire ce qu’elle a fait. Elle a dit aussi qu’elle avait subi de la pression de sa propre fédération et a mentionné le nom de Didier Gailhaguet», a déclaré le juge canadien de la compétition des couples. «Il y avait 12 personnes qui étaient là, qui ont été témoins, et suite à ça bien entendu (...) il y a une démarche qui a été entreprise par l’arbitre et par certains juges (...) pour confirmer ces affirmations-là», a-t-il raconté. À chaud, Marie-Reine Le Gougne avait avoué avoir favorisé les Russes sur instruction de Didier Gailhaguet, avant de préciser plus tard que ces aveux lui avaient été extorqués sous la menace de ses collègues anglo-saxons, notamment canadiens. «Il faut arrêter l’hypocrisie et dire que dans le patinage, le lobbying n’existe pas», avait estimé de son côté lundi Didier Gailhaguet. Le 11 février, les Russes Elena Berezhnaya et Anton Sikharulidze avaient remporté le titre olympique au terme d’une décision fort controversée qui avait finalement conduit le Comité international olympique et la Fédération internationale de patinage artistique à remettre aussi une médaille d’or aux Canadiens Jamie Salé et David Pelletier, initialement médaille d’argent.
La juge française de patinage soupçonnée de tricherie aux Jeux olympiques de Salt Lake City a bien confessé avoir subi les pressions du président de la Fédération française des sports de glace Didier Gailhaguet pour favoriser le couple russe, a déclaré mardi le juge canadien Benoît Lavoie. Lors d’une réunion entre les juges au lendemain de la compétition, la Française Marie-Reine Le Gougne avait dit qu’elle n’avait «pas eu le choix» de favoriser le couple russe Berezhnaya-Sikharulidze au détriment des Canadiens Salé-Pelletier, a affirmé M. Lavoie au cours d’une conférence de presse à Québec. «La seule chose que je veux rapporter (...), c’est que Mme Marie-Reine Le Gougne a mentionné qu’elle n’avait pas eu le choix de faire ce qu’elle a fait. Elle a dit aussi qu’elle avait subi de la pression de...