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Otan La Russie écartée du Conseil de l’Atlantique-Nord
le 28 février 2002 à 00h00
Moscou ne siégera pas au conseil décisionnaire de l’Otan mais dans un nouveau conseil Otan-Russie, selon les propositions soumises la semaine dernière au Kremlin, citées mardi à Vilnius par l’envoyé spécial de l’Otan Nicholas Burns. Le Financial Times avait rapporté lundi que les 19 membres de l’Otan avaient accepté un nouveau modèle institutionnel de coopération avec la Russie dans lequel Moscou entrerait de plain-pied au Conseil de l’Atlantique-Nord (Nac), la plus haute instance décisionnaire de l’organisation. «Ce conseil (Nac) restera souverain. Le conseil Otan-Russie en sera complètement séparé et la Russie n’aura évidemment ni son mot à dire sur ce que le conseil dit ni n’aura de veto sur ce que le conseil fait», selon la mise au point de M. Burns devant la presse, dans la capitale lituanienne où il se trouve depuis lundi. Les Russes doivent maintenant donner leur avis sur ces propositions. M. Burns a indiqué que les pays de l’Otan espéraient parvenir à un accord avant la réunion de l’organisation et des ministres des Affaires étrangères des pays amis à Reykjavik les 14 et 15 mai.
Moscou ne siégera pas au conseil décisionnaire de l’Otan mais dans un nouveau conseil Otan-Russie, selon les propositions soumises la semaine dernière au Kremlin, citées mardi à Vilnius par l’envoyé spécial de l’Otan Nicholas Burns. Le Financial Times avait rapporté lundi que les 19 membres de l’Otan avaient accepté un nouveau modèle institutionnel de coopération avec la Russie dans lequel Moscou entrerait de plain-pied au Conseil de l’Atlantique-Nord (Nac), la plus haute instance décisionnaire de l’organisation. «Ce conseil (Nac) restera souverain. Le conseil Otan-Russie en sera complètement séparé et la Russie n’aura évidemment ni son mot à dire sur ce que le conseil dit ni n’aura de veto sur ce que le conseil fait», selon la mise au point de M. Burns devant la presse, dans la capitale lituanienne où...