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Actualités - ANALYSE

Changes et Bourses Évolution en dents de scie du dollar à l’étranger

L’offre du dollar s’est un peu développée hier, à Beyrouth, à la veille de l’échéance mensuelle de certains dépôts bancaires en cette monnaie. Pourtant, ce mouvement ne devait guère dépasser la demande, incitant la BDL à rétablir l’équilibre souvent rompu du marché, en maintenant sa fourchette d’intervention entre 1 501,00 LL à l’achat et 1 514,00 LL à la vente. Dans ces conditions, le billet vert continuait à être fixé au même taux moyen indicatif de 1 507,50 LL tout en se négociant à 1 514,00 LL dans les transactions interbancaires. À l’étranger, les opérateurs ont été moins unanimes à la hausse du dollar hier, après les déclarations prudentes du président de la Fed, Alan Greenspan, devant le Congrès (le Humphfrey-Hawkins Testimony) sur les perspectives de l’économie américaine (voir par ailleurs). C’est ainsi qu’après s’être raffermi en matinée à la suite de l’annonce d’une baisse du PIB allemand de 0,3 % au 4e trimestre 2001 et de 0,1 % en rythme annuel, il devait présenter ensuite des signes d’essoufflement quand le marché allait apprendre que la conjoncture dans l’industrie française s’est améliorée en février. Cela d’autant que la publication au Japon d’un plan de lutte contre la déflation était de nature à soutenir le yen dans la mesure où il comprenait la possibilité d’injecter des fonds publics dans les banques minées par les mauvaises créances. En effet, le dollar devait évoluer en dents de scie, se négociant à New York à 0,8660 euro contre 0,8635 la veille, à 1,4215 pour un sterling contre 1,4160, à 1,7045 FS contre 1,7090 et à 134,25 yens contre 134,67. Wall Street décroche après Greenspan et les Bourses européennes poursuivent leur hausse De leur côté, les marchés d’actions américains et européens ont été diversement orientés, après que Greenspan eut déclaré qu’il s’attendait seulement à une reprise modeste de l’économie aux États-Unis. Selon les analystes boursiers, les investisseurs ne semblent pas vouloir croire au scénario de la reprise conjoncturelle américaine. De ce fait, ils ont été un peu découragés par ces propos ainsi que par la mauvaise statistique sur les ventes de logements neufs américains le mois dernier (-14,8 %), la hausse des commandes de biens durables pendant la même période (+2,6 %) ne les ayant guère rassurés. Ainsi malgré la hausse des pharmaceutiques sous la conduite d’Imclone et Bristol-Myers Squibb qui ont annoncé le possible lancement d’un médicament contre le cancer, Wall Street ne tardait pas à se montrer plutôt sceptique. En effet, le DJIA s’est inscrit en préclôture, à 23h heure de Beyrouth, en baisse à 10 101,66 points (-13,60) ainsi que le S & P 500 qui a cédé 1,93 point à 1 107,45 et le Nasdaq qui a perdu 16,75 points à 1 750,21. Au contraire, les marchés boursiers européens ont évolué en hausse sous l’impulsion des technologiques, des télécoms et des automobiles. La sensible amélioration en février du moral des patrons allemands et des industriels français, qui présage d’une reprise imminente de l’économie dans la zone euro, continuait à dynamiser les Bourses européennes. C’est ainsi que l’indice Eurotop 300 est remonté à 1 228,84 points (+17,15) et le DJStoxx 50 à 3 591,23 points (+71,43). En Bourse de Paris, le CAC 40 a clôturé sur un gain de 83,85 points à 4 424,71 ainsi qu’en Bourse de Francfort où l’Extra Dax a augmenté de 62,47 points à 4 960,22 et en Bourse de Londres avec la remontée du Footsie de 39,40 points à 5 178,40 points. À la Bourse de Beyrouth, on a relevé hier la hausse de 6 000 actions B de Solidere de 4 5/8 à 4 3/4 dollars et la stabilité de 18 512 actions A de la même société à 4 1/2 dollars et de 1 000 actions C de la Bank of Beirut à 7 9/16 dollars. Élie KAHWAGI
L’offre du dollar s’est un peu développée hier, à Beyrouth, à la veille de l’échéance mensuelle de certains dépôts bancaires en cette monnaie. Pourtant, ce mouvement ne devait guère dépasser la demande, incitant la BDL à rétablir l’équilibre souvent rompu du marché, en maintenant sa fourchette d’intervention entre 1 501,00 LL à l’achat et 1 514,00 LL à la vente. Dans ces conditions, le billet vert continuait à être fixé au même taux moyen indicatif de 1 507,50 LL tout en se négociant à 1 514,00 LL dans les transactions interbancaires. À l’étranger, les opérateurs ont été moins unanimes à la hausse du dollar hier, après les déclarations prudentes du président de la Fed, Alan Greenspan, devant le Congrès (le Humphfrey-Hawkins Testimony) sur les perspectives de l’économie américaine (voir...