Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Inauguration - Un triple objectif : information, formation et diffusion La Maison du livre francophone, passeur de culture(PHOTO)

L’ouverture officielle, hier soir, de la Maison du livre francophone, n’a fait, semble-t-il, que des heureux, à commencer par les fondateurs eux-mêmes. En effet, Nadim Tarazi et Michel Choueiri, les deux professionnels du livre à l’initiative du projet, ont vu celui-ci se réaliser 26 mois après son ébauche d’origine. Le ministère de la Culture ensuite – ou devrait-on simplement dire Ghassan Salamé ? –, qui voit dans la création de cet espace de quoi «reprendre espoir dans la vitalité du peuple libanais». Le représentant de l’Agence internationale de la francophonie enfin, Roger Dehaybe, venu pour l’occasion et décoré pendant son bref séjour de l’insigne de grand officier de l’Ordre du Cèdre par le président de la République. M. Dehaybe a félicité le comité fondateur de contribuer à consolider «la grande politique de la diffusion de la culture francophone». Quant à Sélim Abou, recteur de l’USJ, il a déclaré avoir été convaincu, de même que René Chamussy, vice-recteur aux ressources humaines, et Bruno Sion, vice-recteur à l’administration, par «le triple objectif que se propose la Maison du livre, à savoir l’information, la formation et la diffusion». Les trois piliers fondateurs Les trois piliers fondateurs de la Maison du livre ont été explicités par Nadim Tarazi, qui a choisi, au début de son intervention, de «définir la MDL par ce qu’elle n’est pas» : plutôt qu’une librairie, «elle se propose d’être un relais international d’informations sur les publications francophones et une vitrine permanente de nouveautés» ; plutôt qu’une bibliothèque, «elle cherche à devenir un lieu de rencontres et d’échanges autour du livre» ; plutôt qu’une maison d’édition, «elle se veut une plate-forme de promotion de la production locale et internationale francophone, au Liban et ailleurs» ; enfin, plutôt qu’une entreprise commerciale, «elle est une association à but non lucratif, qui réalise ses activités grâce au soutien de ses partenaires et des amis du livre». Ces précisions données, Nadim Tarazi précise que la Maison du livre, «dans sa dimension de diffusion, sera en mesure d’offrir des services tels que l’accès à des sites et à des banques de données et la consultation de catalogues ou de brochures». De plus, deux salles d’exposition permettront «d’encourager la diversification et l’offre dans le marché du livre et de sensibiliser le public à la qualité et à la variété dans ce domaine». Dans sa dimension de formation ensuite, «la MDL propose des formations en cours d’emploi et une formation de base, qui se ferait en coordination avec l’USJ». Enfin, la dimension d’information et d’animation fait de la MDL «un lieu de rencontres et d’échanges grâce à, entre autres, des ateliers d’écriture, un café littéraire et des projets communs avec d’autres domaines culturels». Pour conclure, Nadim Tarazi évoque l’écrivain Daniel Pennac qui a classé les librairies selon deux catégories, les gardiens et les passeurs : «La Maison du livre se situe résolument du côté des passeurs». Dans un avenir proche, l’espace devrait former un pôle culturel avec la Bibliothèque orientale, le Musée libanais de la préhistoire, le théâtre Monnot et la crypte de l’église Saint-Joseph. Panorama de l’édition locale francophone Dans la crypte où s’est déroulée hier l’inauguration officielle, la Maison du livre a présenté sa première exposition, à découvrir pendant une semaine, axée autour de l’édition locale francophone. Presque tout le paysage éditorial libanais a été réuni, à travers 60 maisons et 900 ouvrages, depuis l’ouvrage d’art au manuel scolaire, en passant par les éditions scolaires et universitaires. Quant au poète et peintre Alain Tasso, il expose huit ouvrages de son cru, issus de sa propre maison d’édition et illustrés par des artistes tels que Charles Khoury, Rita Awn ou Fayçal Samra. *La Maison du livre, rue de l’Université Saint-Joseph. Tél.: 01-203 104. E-mail : maisondulivre@usj.edu.lb
L’ouverture officielle, hier soir, de la Maison du livre francophone, n’a fait, semble-t-il, que des heureux, à commencer par les fondateurs eux-mêmes. En effet, Nadim Tarazi et Michel Choueiri, les deux professionnels du livre à l’initiative du projet, ont vu celui-ci se réaliser 26 mois après son ébauche d’origine. Le ministère de la Culture ensuite – ou devrait-on simplement dire Ghassan Salamé ? –, qui voit dans la création de cet espace de quoi «reprendre espoir dans la vitalité du peuple libanais». Le représentant de l’Agence internationale de la francophonie enfin, Roger Dehaybe, venu pour l’occasion et décoré pendant son bref séjour de l’insigne de grand officier de l’Ordre du Cèdre par le président de la République. M. Dehaybe a félicité le comité fondateur de contribuer à consolider...