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Rugby - Les Bleus rencontrent l’Angleterre samedi lors du tournoi des six nations La France a besoin d’un mental de fer

Le XV de France devra faire preuve d’une rigueur technique et d’un mental à tout épreuve, samedi, pour tenter de vaincre l’Angleterre dans le match au sommet du tournoi des six nations au Stade de France. Les Français n’ont plus vaincu leurs vieux ennemis depuis 1998, date de leur dernier grand chelem et date de l’entrée dans le professionnalisme des Anglais. Depuis, le XV à la Rose est devenu l’une des meilleures équipes du monde, peut-être même la meilleure, comme aime le souligner le sélectionneur Bernard Laporte. «Actuellement, c’est certainement les champions du monde. Pour nous, cette rencontre ne sera donc pas un sommet, car nous ne sommes pas la deuxième meilleure équipe du monde», a précisé Laporte. Le stratège français ne veut pas retenir les probants succès de ses protégés face à l’Afrique du Sud et face aux champions du monde australiens en novembre. Depuis, les forfaits et les blessures se sont accumulés et l’équipe dont il dispose cet hiver n’a rien à voir avec celle qu’il entraînait trois mois plus tôt. Pourtant, Laporte se verrait bien priver les Anglais une nouvelle fois du grand chelem. Ces trois dernières années, le XV à la Rose a été à un souffle du triomphe total au dernier moment : en 1999, ils chutaient au pays de Galles, en 2000 face à l’Écosse et l’an passé contre l’Irlande. Absent contre les Gallois pour cause de suspension, le troisième ligne montferrandais Olivier Magne juge que le XV de France devra conserver une concentration parfaite pendant 80 minutes s’il veut à son tour faire chuter l’Angleterre. «Il est difficile de prendre immédiatement la mesure d’une équipe comme l’Angleterre. Il nous faudra marquer dès que possible. Il faudra rapidement transpercer leur rideau défensif», ajoute le flanker auvergnat, qui fêtera sa 50e sélection samedi. «De temps à autre, ils laissent des espaces libres et ce sera à nous d’en profiter», ajoute l’autre troisième ligne aile, Serge Betsen, sans doute le meilleur homme du match à Cardiff. En pleine confiance, les Anglais se préparent à venir à Paris, auréolés d’une victoire écrasante (45-11) sur les Irlandais il y a 10 jours à Twickenham. «Je crois que la différence entre l’Angleterre et la France ne se situe pas au niveau du physique. Je pense qu’à 70 % le rugby se joue dans la tête». Et dans ce domaine, les Anglais sont plutôt bien armés. La formation de Clive Woodward n’a quasiment pas changé depuis quelques années. Et son capitaine Martin Johnson sera présent sur la pelouse, malgré des gestes de brutalité en championnat qui auraient dû lui valoir une suspension. «Ils possèdent des joueurs expérimentés dans tous les compartiments de jeu», reconnaît Magne.
Le XV de France devra faire preuve d’une rigueur technique et d’un mental à tout épreuve, samedi, pour tenter de vaincre l’Angleterre dans le match au sommet du tournoi des six nations au Stade de France. Les Français n’ont plus vaincu leurs vieux ennemis depuis 1998, date de leur dernier grand chelem et date de l’entrée dans le professionnalisme des Anglais. Depuis, le XV à la Rose est devenu l’une des meilleures équipes du monde, peut-être même la meilleure, comme aime le souligner le sélectionneur Bernard Laporte. «Actuellement, c’est certainement les champions du monde. Pour nous, cette rencontre ne sera donc pas un sommet, car nous ne sommes pas la deuxième meilleure équipe du monde», a précisé Laporte. Le stratège français ne veut pas retenir les probants succès de ses protégés face à l’Afrique...