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Parution de « Malalai », un magazine féminin à Kaboul
le 27 février 2002 à 00h00
Un magazine afghan, Malalai, a commencé mardi à paraître à Kaboul, avec pour ambition d’exprimer la voix des femmes, qui avaient été persécutées, privées de travail et d’éducation sous le régime des talibans. Le premier numéro de ce mensuel a été distribué gratuitement dans la capitale. Un deuxième numéro est prévu pour le 8 mars, journée internationale de la femme. Rédigé et tiré de manière sommaire, ce premier numéro de 16 pages est écrit en dari et pachto, les deux principales langues du pays, et en anglais. «Les cinq années passées de ténèbres, de peur, de tyrannie et de négation de nos droits intellectuels et matériels ont créé un large fossé entre les femmes parce que nous ne pouvions pas débattre de nos peines, de nos souffrances et de nos problèmes entre nous», écrit dans un éditorial la rédactrice en chef, Jamila Mujahed. Cette journaliste avait été la première à prendre l’antenne sur Radio Kaboul lors de l’entrée des troupes de l’Alliance du Nord et la fuite des talibans de la capitale, le 13 novembre. Ce magazine «indépendant» et «culturel, politique et social» tire son nom d’une héroïne afghane de la guerre contre les Britanniques.
Un magazine afghan, Malalai, a commencé mardi à paraître à Kaboul, avec pour ambition d’exprimer la voix des femmes, qui avaient été persécutées, privées de travail et d’éducation sous le régime des talibans. Le premier numéro de ce mensuel a été distribué gratuitement dans la capitale. Un deuxième numéro est prévu pour le 8 mars, journée internationale de la femme. Rédigé et tiré de manière sommaire, ce premier numéro de 16 pages est écrit en dari et pachto, les deux principales langues du pays, et en anglais. «Les cinq années passées de ténèbres, de peur, de tyrannie et de négation de nos droits intellectuels et matériels ont créé un large fossé entre les femmes parce que nous ne pouvions pas débattre de nos peines, de nos souffrances et de nos problèmes entre nous», écrit dans un éditorial...
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