La France lance cette semaine une année de commémoration et d’hommage au plus illustre de ses écrivains, Victor Hugo, né il y a 200 ans. Le gotha du monde politique et culturel français, le Premier ministre Lionel Jospin et la ministre de la Culture Catherine Tasca en tête se sont retrouvés lundi à Beançon, dans l’est du pays, où le père des Misérables et de Notre Dame de Paris est né le 26 février 1802. Un spectacle intitulé Ce siècle avait deux ans, un de ses vers les plus connus, a été le point d’orgue de l’hommage à ce génie universel-écrivain, poète, dramaturge, traducteur, dessinateur, polémiste et homme politique, démocrate visionnaire de l’Europe. D’un portrait géant sur le Sénat, Chambre haute du Parlement où Victor Hugo siège comme pair de France de 1845 à 1848 puis comme sénateur de la IIIe République, de 1876 à sa mort en 1885, aux expositions et représentations de ses pièces de théâtre, en passant par une déferlante de livres de ou sur lui (une soixantaine), l’année sera ponctuée de manifestations les plus diverses en France et à l’étranger. Une styliste italienne s’est même inspirée des personnages hugoliens pour sa collection. Un hommage universel, car Victor Hugo, comme le jour de ses obsèques nationales qui avaient réuni deux millions de personnes à Paris, «rassemble par-delà les clivages politiques», comme l’a souligné le président conservateur du Sénat Christian Poncelet. Victor Hugo «n’appartient à personne tant il incarne l’humanité tout entière dans sa lutte contre la fatalité et son combat pour le progrès» a-t-il déclaré. Le bureau du Sénat s’est rendu hier aux îles anglo-normandes de Jersey et Guernesey, où l’écrivain démocrate avait passé 15 ans d’exil pour avoir violemment critiqué Napoléon III – «Napoléon le petit» – et où il avait écrit une œuvre colossale, entre autres Les travailleurs de la mer, Quatre-vingt-treize, L’homme qui rit… Les hommes politiques mettent en relief la modernité de celui qui fut en son temps le porte-drapeau de la querelle entre «anciens» et «modernes», notamment sa «vision prophétique des États unis d’Europe»… Le ministère français de la Culture a réalisé un portail Internet (www.victorhugo.culture.fr) offrant des informations sur le bicentenaire ainsi que des sources documentaires, bibliographiques, iconographiques ou filmographiques.
La France lance cette semaine une année de commémoration et d’hommage au plus illustre de ses écrivains, Victor Hugo, né il y a 200 ans. Le gotha du monde politique et culturel français, le Premier ministre Lionel Jospin et la ministre de la Culture Catherine Tasca en tête se sont retrouvés lundi à Beançon, dans l’est du pays, où le père des Misérables et de Notre Dame de Paris est né le 26 février 1802. Un spectacle intitulé Ce siècle avait deux ans, un de ses vers les plus connus, a été le point d’orgue de l’hommage à ce génie universel-écrivain, poète, dramaturge, traducteur, dessinateur, polémiste et homme politique, démocrate visionnaire de l’Europe. D’un portrait géant sur le Sénat, Chambre haute du Parlement où Victor Hugo siège comme pair de France de 1845 à 1848 puis comme sénateur de la...