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CONFÉRENCE - Initiative du MRD en collaboration avec la Fondation Jean Jaurès Prochain colloque sur la privatisation
le 27 février 2002 à 00h00
La privatisation n’est ni une solution dans l’absolu ni un problème dans l’absolu. Son succès ou son échec dépend de plusieurs facteurs. Afin d’ouvrir un débat global sur ce processus jugé incontournable par le gouvernement, le Mouvement du renouveau démocratique a décidé d’organiser une conférence les 1er et 2 mars prochain en collaboration avec la Fondation Jean Jaurès à Paris, sous le thème «Services publics et privatisation : quels choix pour le Liban ?». Le colloque sera inauguré par le député Nassib Lahoud, président du Mouvement du renouveau démocratique, et Jacques Guyard, député français et président de la commission supérieure du service public des postes et télécommunications. Plusieurs hommes politiques et fonctionnaires, économistes et hommes d’affaires français et libanais participeront aux différentes sessions du colloque qui traiteront du cadre macroéconomique du processus de privatisation au Liban, du panorama des services publics concernés par la privatisation (en comparaison avec la France), des stratégies de transfert du secteur public au secteur privé, des «garde-fous» de la privatisation (transparence, libre concurrence, etc.), des dimensions sociales et des moyens d’assurer les meilleures conditions pour les services publics. Les objectifs du colloque ont été présentés hier par Bassem Jisr et Antoine Haddad, respectivement vice-président et secrétaire général du comité exécutif du Mouvement, ainsi que par plusieurs membres du comité. «La privatisation n’a pas qu’une dimension financière, elle présente également des aspects économiques et sociaux», a déclaré M. Haddad. «Économiquement, elle a un impact sur la croissance et sur tous les secteurs, notamment celui, vital, des télécommunications. Socialement, elle ne peut que laisser ses empreintes sur les chances d’emplois, le taux de chômage, la protection sociale… Prenons l’exemple de la “Middle East Airlines”, la restructuration s’imposait, certes, mais elle est restée incomplète : il n’y a eu ni protection sociale suffisante ni réhabilitation sociale et professionnelle des employés». Il a poursuivi : «La privatisation est une affaire compliquée qui dépend de beaucoup de facteurs et de données qui ne sont souvent pas stables. À titre d’exemple, le marché de la technologie a changé en deux ans et il faut modifier la vision en conséquence.
La privatisation n’est ni une solution dans l’absolu ni un problème dans l’absolu. Son succès ou son échec dépend de plusieurs facteurs. Afin d’ouvrir un débat global sur ce processus jugé incontournable par le gouvernement, le Mouvement du renouveau démocratique a décidé d’organiser une conférence les 1er et 2 mars prochain en collaboration avec la Fondation Jean Jaurès à Paris, sous le thème «Services publics et privatisation : quels choix pour le Liban ?». Le colloque sera inauguré par le député Nassib Lahoud, président du Mouvement du renouveau démocratique, et Jacques Guyard, député français et président de la commission supérieure du service public des postes et télécommunications. Plusieurs hommes politiques et fonctionnaires, économistes et hommes d’affaires français et libanais...
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