L’accord conclu lundi soir entre le Premier ministre Rafic Hariri et la direction de la CGTL n’a pas manqué de susciter des remous, non seulement au niveau des organismes économiques, mais également au sein de certains milieux syndicaux proches de l’opposition. La suspension de la grève et de la manifestation, prévues pour demain, jeudi, a été contestée par plus d’une fédération syndicale. Quant aux organismes économiques, ils ont rejeté les termes de l’accord convenu entre M. Hariri et la CGTL, d’autant qu’ils n’avaient pas été consultés au préalable par le Premier ministre. Et pour bien marquer leur désapprobation, ils ont suspendu leur participation aux réunions du conseil d’administration de la CNSS. Cette mesure risquerait de retarder l’application de l’accord Hariri-CGTL du fait que le montant de l’augmentation des bourses scolaires – l’un des termes de cet accord – devrait être puisé de la caisse des allocations familiales, l’une des branches de la CNSS. Page 5