Actualités - CHRONOLOGIE
Nantes rêve d’un coup de théâtre
le 26 février 2002 à 00h00
Après avoir failli créer l’exploit face à Manchester (1-1), Nantes s’attend à souffrir mardi à Old Trafford, où un succès lui est pourtant indispensable pour continuer à rêver aux quarts de finale de la Ligue des champions. À l’heure du décompte final dans le groupe A, Nantes risque de regretter ses deux courtes défaites initiales au Boavista Porto et face au Bayern (1-0). Car la prestation réalisée face au champion d’Angleterre à la Beaujoire a montré que les Canaris auraient pu être autre chose qu’un faire-valoir lors de la deuxième phase. Derniers avec un seul point au compteur, les joueurs d’Angel Marcos sont dans l’obligation de gagner leurs trois dernières rencontres, autrement dit s’imposer à Manchester et à Munich. «Il reste une infime chance que nous allons jouer à fond», assure Olivier Quint, même si son coéquipier Sylvain Armand reconnaît que «seul un tremblement de terre permettrait de se qualifier». Si Manchester n’est pas invincible à domicile comme l’ont montré le Real Madrid, le Bayern Munich ou la Corogne ces deux dernières saisons, les Nantais ne se font pas trop d’illusions et vont avant tout chercher à se faire plaisir. «Un nul serait un point de prestige», ajoute le défenseur. «De toute façon, si on vient pour jouer à dix derrière, autant rester à la maison». Impressionnants Le problème est que l’effet de surprise ne jouera plus comme à l’aller, où MU avait mis 45 minutes avant d’appuyer sur l’accélérateur, surpris par la tactique nantaise. «C’est sûr que s’ils enclenchent dès le coup d’envoi, ça va être l’enfer. L’idéal serait de mener au score, ensuite il faudra éviter de courir après le ballon pendant 90 minutes», prévoit Mickaël Landreau, le capitaine et gardien nantais. Avant de découvrir Old Trafford, les Canaris ne se voilent pas la face sur la différence de niveau entre les deux équipes. Tous savent que, sans un Landreau quasi imbattable, l’addition aurait pu être beaucoup plus lourde à la Beaujoire. «Ils ont été très impressionnants, rappelle Frédéric Da Rocha, même si à certains moments on a montré qu’on pouvait leur faire mal. C’est pourquoi on part avec une réelle ambition». En tout cas, les Nantais ont l’envie d’en découdre et de bien figurer dans un stade qu’ils n’ont pour l’instant vu qu’à la télévision. «Je ne crains pas la pression. Au contraire, ça doit nous donner des ailes», affirme Da Rocha. La référence, c’est le déplacement à Rome, où les joueurs s’étaient fait une montagne du stade olympique pour finalement s’imposer 3-1 lors de la première phase. Stéphane Ziani, seul Nantais à ne pas être en terrain inconnu, avait perdu là-bas 2-0 avec Bordeaux en mars 2000. «Je n’ai gardé que de bons souvenirs, même si on s’était un peu fait trimbaler». Les Canaris piaffent donc d’impatience à l’idée de jouer sans complexe un nouveau match de prestige et, comme le rappelle Olivier Quint, «Manchester n’a pas le droit au faux pas pour ne pas se mettre en difficulté dans ce groupe. Les Anglais vont jouer... mais nous aussi».
Après avoir failli créer l’exploit face à Manchester (1-1), Nantes s’attend à souffrir mardi à Old Trafford, où un succès lui est pourtant indispensable pour continuer à rêver aux quarts de finale de la Ligue des champions. À l’heure du décompte final dans le groupe A, Nantes risque de regretter ses deux courtes défaites initiales au Boavista Porto et face au Bayern (1-0). Car la prestation réalisée face au champion d’Angleterre à la Beaujoire a montré que les Canaris auraient pu être autre chose qu’un faire-valoir lors de la deuxième phase. Derniers avec un seul point au compteur, les joueurs d’Angel Marcos sont dans l’obligation de gagner leurs trois dernières rencontres, autrement dit s’imposer à Manchester et à Munich. «Il reste une infime chance que nous allons jouer à fond», assure Olivier...