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Actualités - CHRONOLOGIE

Colombie - La candidate écologiste à la présidentielle a été enlevée dimanche Les Farc exigent l’élargissement des rebelles emprisonnés contre la liberté de Betancourt(PHOTO)

Les Farc «exigeraient d’échanger contre des rebelles détenus Ingrid Betancourt», la candidate des Verts aux présidentielles enlevée dimanche en Colombie par cette guérilla, a révélé dimanche soir une source officielle. Un communiqué en ce sens signé par Joaquin Gomez, l’un des commandants des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc, marxistes) chargé de négocier avec le pouvoir avant la rupture du processus de paix mercredi, «a été reçu par la police nationale, mais il n’a pas encore été authentifié», a ajouté cette source, qui a requis l’anonymat. Selon ce document, la libération d’Ingrid Betancourt, ainsi que de cinq parlementaires colombiens, séquestrés pour certains depuis plus d’un an, dépendrait de «l’adoption d’une loi sur un échange de prisonniers entre les Farc et le pouvoir d’ici à douze mois». Aucune menace de mort n’est contenue dans le communiqué, selon des sources officielles concordantes. Le gouvernement du président conservateur Andrés Pastrana s’est toujours opposé à une telle loi, qui permettrait à la guérilla de justifier ainsi d’un statut officiel de «belligérants» pour procéder à des échanges permanents de détenus considérés comme prisonniers de guerre. Si ce document est authentifié, Ingrid Betancourt et les cinq autres parlementaires otages pourraient ainsi rester encore un an au moins en captivité en l’absence du vote de cette loi, réclamée sans relâche par les Farc durant les trois années du dialogue de paix. Les parlementaires otages de la guérilla des Farc sont Consuelo Gonzalez, Orlando Beltran, Luis Eladio Perez et Eduardo Gechen, tous libéraux (opposition), ainsi qu’Oscar Lizcano (conservateur). L’enlèvement spectaculaire mercredi d’Eduardo Gechen, séquestré lors du détournement d’un avion de ligne d’Aires contraint à se poser sur une route dans le sud du pays par un commando des Farc, avait provoqué la décision du président Pastrana de rompre les pourparlers de paix et de mettre fin à l’enclave démilitarisée des rebelles, grande comme la Suisse, à 700 km au sud de Bogota. La candidate des Verts colombiens avait été séquestrée dimanche par un commando du front 15 des Farc, la principale guérilla du pays avec 17 000 hommes, près de Florencia, à 700 km au sud-est de Bogota. Sa directrice de campagne, Clara Rojas, a été également enlevée par les rebelles. Le photographe français Alain Keler, du magazine Marie-Claire, et deux conseillers d’Ingrid Betancourt, tous retenus avec elle dans un premier temps, avaient été libérés par la suite.
Les Farc «exigeraient d’échanger contre des rebelles détenus Ingrid Betancourt», la candidate des Verts aux présidentielles enlevée dimanche en Colombie par cette guérilla, a révélé dimanche soir une source officielle. Un communiqué en ce sens signé par Joaquin Gomez, l’un des commandants des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc, marxistes) chargé de négocier avec le pouvoir avant la rupture du processus de paix mercredi, «a été reçu par la police nationale, mais il n’a pas encore été authentifié», a ajouté cette source, qui a requis l’anonymat. Selon ce document, la libération d’Ingrid Betancourt, ainsi que de cinq parlementaires colombiens, séquestrés pour certains depuis plus d’un an, dépendrait de «l’adoption d’une loi sur un échange de prisonniers entre les Farc et le...