Actualités - ANALYSE
physionomie des marchés Dollar stationnaire à Beyrouth, en hausse à l’étranger
Par KAHWAGI Elie, le 26 février 2002 à 00h00
Le dollar est resté confiné dans d’étroites limites à Beyrouth, dans un marché toujours gouverné par la Banque du Liban (BDL), qui a maintenu sa fourchette d’intervention entre 1 501,00 LL à l’achat et 1 514,00 LL à la vente de cette monnaie. En effet, il a continué à être fixé au même taux moyen indicatif de 1 507,50 LL, tout en se négociant à 1 514,00 LL dans les transactions interbancaires, et ce dans de faibles volumes d’affaires, ne dépassant pas quelque 8 millions de dollars, conjointement vendus par la BDL et les banques de la place. À l’étranger, le billet vert s’est repris en ce début de semaine face aux autres grandes monnaies, à l’exception du yen, dans des marchés attentistes, à la veille de la publication d’indices américains et allemands qui devraient permettre de juger de la reprise économique des deux côtés de l’Atlantique. Mais il n’en demeure pas moins que la tendance a été soutenue hier par l’annonce d’une forte hausse de 16,2% des reventes de logements aux États-Unis le mois dernier, laissant présager une nette amélioration du secteur de la construction, considéré comme étant une locomotive pour les autres secteurs. Cela d’autant que la hausse des places boursières américaines hier devait avoir un rôle primordial sur la direction du dollar. Cela étant, et dans l’attente de la publication aujourd’hui de l’indice IFO sur le climat des affaires en Allemagne pour février et de l’indice de confiance des consommateurs américains pendant la même période, le dollar s’est négocié à New York à 0,8690 euros contre 0,8755 vendredi, à 1,4250 pour un sterling contre 1,4325, à 1,6975 FS contre 1,69 et à 133,95 yens contre 134,05. Les Bourses internationales s’animent grâce aux médias, techs et auto Sur les places boursières internationales, Wall Street et Nasdaq ont renoué avec la hausse grâce à des prévisions optimistes avancées par des entreprises américaines et des nouveaux signes de reprise de l’économie aux États-Unis. À cet égard, les investisseurs ont accueilli avec satisfaction hier le relèvement de la note de Sun Microsystems par la Bank of America et l’annonce de Qualcomm et de General Motors de bénéfices trimestriels conformes ou supérieurs aux attentes. Cela étant, les semi-conducteurs, les médias et les automobiles ont tiré l’ensemble de la cote vers le haut dans la perspective aussi de chiffres macroéconomiques favorables devant paraître cette semaine à la veille et au lendemain de la présentation semi-annuelle des prévisions de la Réserve fédérale (FED), par son président Alan Greenspan devant une commission du Congrès américain demain. En effet, l’indice DJIA a affiché en préclôture, à 23h heure locale, 10 171,91 points (+203,76 points), l’indice S & P 500, plus représentatif de la tendance général, 1 112,56 points (+22,72 points) et l’indice Nasdaq 1 775,59 points (+51,05 points). De l’autre côté de l’Atlantique, les marchés d’actions européens se sont animés aussi pour terminer en hausse, entraînés aussi par les valeurs des médias, les technologiques et les automobiles, les investisseurs se prenant à croire de nouveau à une reprise prochaine de l’économie mondiale. À la clôture des places européennes, l’indice Eurotop 300 gagnait 16,40 points à 1 202,09 et l’Euro Stoxx 50 progressait de 59,02 points à 3 488,46. En Bourse de Paris, le CAC 40 a terminé hier sur un gain de 60,24 points à 4 305,44, ainsi qu’à Francfort où l’Extra Dax a fini en hausse de 117,96 points à 4 863,54 et à Londres où le Footsie a progressé de 49,90 points à 5 100,70. À la Bourse de Beyrouth, l’activité s’est limitée hier à la négociation de quelque 5 850 actions A de Solidere à 4 3/8 dollars chacune (inch.), dans un marché autrement creux sur le restant de la cote. E.K.
Le dollar est resté confiné dans d’étroites limites à Beyrouth, dans un marché toujours gouverné par la Banque du Liban (BDL), qui a maintenu sa fourchette d’intervention entre 1 501,00 LL à l’achat et 1 514,00 LL à la vente de cette monnaie. En effet, il a continué à être fixé au même taux moyen indicatif de 1 507,50 LL, tout en se négociant à 1 514,00 LL dans les transactions interbancaires, et ce dans de faibles volumes d’affaires, ne dépassant pas quelque 8 millions de dollars, conjointement vendus par la BDL et les banques de la place. À l’étranger, le billet vert s’est repris en ce début de semaine face aux autres grandes monnaies, à l’exception du yen, dans des marchés attentistes, à la veille de la publication d’indices américains et allemands qui devraient permettre de juger de la reprise...
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