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Actualités - CHRONOLOGIE

Football - Une journée sous le signe des matchs nuls hier en Ligue des champions Le FC Nantes tout proche de l’exploit face à MU(PHOTO)

Le FC Nantes, en concédant le nul dans les ultimes secondes face à Manchester United (1-1) sur un penalty de Van Nistelrooy, a vraisemblablement perdu toutes ses illusions en Ligue des champions de football, hier, à la Beaujoire lors de la 3e journée de la 2e phase (groupe A). Les champions de France en titre, 13e de D1 – battus pour leur deux premiers matchs de la 2e phase par Boavista et le Bayern Munich –, après avoir ouvert le score rapidement par Viorel Moldovan (9e), sont passés tout près de l’exploit face au leader du championnat d’Angleterre. Héroïques, à l’image d’un Mickaël Landreau impeccable, face aux incessantes attaques des Red Devils, les Nantais pensaient bien tenir le résultat jusqu’à ce qu’une main malheureuse dans la surface du défenseur argentin Mario Yepes ne donne l’occasion au Néerlandais Ruud Van Nistelrooy de réduire la marque sur penalty dans les arrêts de jeu (90+3). Une égalisation en forme de coup de poignard pour les Nantais qui, en sus du scalp prestigieux des hommes d’Alex Ferguson, auraient pu se relancer dans cette deuxième phase avec les trois points de la victoire. Mais avec un seul point, ils restent à la dernière place du groupe, très loin des deux premières places, occupées par Manchester et le Bayern (5 points chacun). Le club munichois qui, dans l’autre match du groupe A, n’a pas réussi à s’imposer sur le terrain de Boavista, concédant un nul (0-0) qui lui permet néanmoins de rester au contact de MU. Par ailleurs, dans le groupe B, les deux rencontres se sont également achevées sur des scores nuls. Ainsi, le FC Barcelone, après avoir été mené 1-0 au Camp Nou par l’AS Rome, est finalement parvenu à égaliser (1-1), tandis que Liverpool, dernier du groupe, a réalisé une mauvaise opération en ne parvenant pas à battre Galatasaray à domicile (0-0). Le FC Barcelone reste en tête avec 5 points, devant Galatasaray et l’AS Rome (3 points). L’AS Rome tient le FC Barcelone en échec Le FC Barcelone et l’AS Rome se sont quittés hier soir sur un match nul 1 à 1. En première période, le jeu s’est équilibré au milieu du terrain avec une légère domination de Barcelone. Mais les attaquants catalans et notamment l’Argentin Javier Saviola se montraient trop imprécis pour concrétiser leurs occasions. Cette situation semblait convenir parfaitement aux Italiens qui se montraient dangereux en contre. Le Français Vincent Candela ratait notamment l’occasion d’ouvrir le score à la 28e en écrasant son tir dans la surface. La physionomie de la partie changeait en seconde période, entamée pied au plancher par les Romains. Le Brésilien Motta dégageait notamment en catastrophe un centre du Français Jonathan Zebina, puis la défense catalane renvoyait une tentative de Panucci. Ce n’était que partie remise : à la 57e, sur un coup franc tiré par Candela, Christian Panucci contrôlait le ballon dans la surface et battait Reina d’un tir du gauche au centre de la cage. Mené, le Barça changeait son dispositif et se lançait à l’attaque. Le gardien international italien Francesco Antonioli effectuait une belle parade sur un tir de Rivaldo, bien servi par Puyol (70). Puis à la 79e Rivaldo se voyait refuser un penalty pour une faute de l’Argentin Samuel dans les six mètres. La domination catalane portait enfin ses fruits à la 82e. Puyol récupérait un ballon en pressant Candela dans le coin droit et centrait en retrait vers Kluivert qui fusillait Antonioli d’une superbe reprise. Liverpool bute sur Galatasaray Les Anglais de Liverpool n’ont pas réussi à battre les Turcs de Galatasaray (0-0), hier soir à Anfield, malgré une débauche d’efforts et une quantité d’occasions très nettes, et se retrouvent avec deux points seulement, à mi-parcours de la deuxième phase de la Ligue des champions de football. Ce n’est pas faute d’avoir essayé, mais les «Reds» sont tombés sur des Turcs bien organisés, devant un Farid Mondragon des grands jours. L’ancien gardien colombien du FC Metz a fait échec à toutes les tentatives anglaises, surtout dans le dernier quart d’heure de la première période. Une superbe parade sur un coup franc indirect de Riise (32), puis une manchette réflexe sur une tête à bout portant de Hyypia (39), un boulet de Hamann boxé au-dessus de la barre (41), un tir tendu du même Hamann détourné en corner (42), Mondragon était toujours vigilant. Sur l’action suivante, Victoria repoussait sur sa ligne un tir à bout portant d’Heskey. De leur côté, les Turcs n’avaient pas démérité et étaient restés menaçants, sur un tir brossé d’Umit Karan (14) détourné en corner par Kirkland, un tir de Hasan Sas (29) au-dessus, ou un autre d’Ergun dans le petit filet (45). Le siège du but turc reprenait dès le retour des vestiaires, mais un tir de Murphy frôlait la lucarne de Mondragon (49), une tête d’Heskey échouait sur la barre transversale(63), et un joli slalom de Murphy dans la surface turque se terminait par un tir à côté (66). En fin de match, un dernier tir d’Owen échouait sur le gardien colombien (82), comme les précédentes tentatives de tous ses partenaires. Les Turcs pouvaient repartir à Istanbul avec ce qu’ils avaient conquis de haute lutte : le point du match nul. Huitièmes de finale aller de la Coupe de l’UEFA ce soir Deux chocs néerlando-britanniques en vedette Les six derniers matchs des huitièmes de finale aller de la Coupe de l’UEFA de football, qui ont lieu ce soir, sont marqués par deux chocs néerlando-britanniques équilibrés : PSV Eindhoven-Leeds et Glasgow Rangers-Feyenoord Rotterdam. Un autre choc de ces huitièmes opposera les équipes française de Lille et allemande du Borussia Dortmund, deux recalés de la Ligue des champions qui jouent les premiers rôles dans leur championnat. En revanche, la tâche paraît moins délicate pour les «grosses écuries» encore en course comme Parme, qui se déplace chez Hapoël Tel-Aviv, l’Inter Milan, qui reçoit l’AEK Athènes, et à une moindre échelle Lyon, qui accueille le Slovan Liberec. Pour le manager de Leeds, David O’Leary, le principal danger réside dans le secteur offensif du PSV, une «équipe qui possède quelques joueurs de grand talent, particulièrement Mark Van Bommel et Kevin Hofland». Si Hofland est encore incertain pour le match de ce soir, le gardien de Leeds Nigel Martyn devrait retrouver sur sa route Van Bommel, huit jours après le match amical Pays-Bas - Angleterre qui les a opposés (1-1). De l’aveu même d’O’Leary, une victoire face au troisième du championnat néerlandais permettrait à son équipe de retrouver la confiance en Premier League, dont elle occupe la sixième place. Danger pour Lille Pour les Rangers, deuxièmes du championnat d’Écosse à 13 points de leur éternel rival, le Celtic, la C3 est cette saison un objectif prioritaire, trente ans après leur seul trophée européen (Coupe des coupes 1972). Battre Feyenoord (2e en championnat), ancien club de leur défenseur Bert Konterman, serait également un joli clin d’œil à leur ex-entraîneur, le Néerlandais Dick Advocaat, parti il y a quelques semaines pour devenir sélectionneur des Pays-Bas. Depuis l’arrivée de son successeur, Alex McLeish, en décembre, les Rangers n’ont pas perdu une seule rencontre. Mais McLeish se méfie du potentiel offensif de l’adversaire, et particulièrement du duo de buteurs Pierre van Hooijdonk-Jon Dahl Tomasson. Enfin, Lille va sans doute avoir fort à faire pour contenir chez lui les assauts du leader de la Bundesliga, le Borussia Dortmund, en pleine forme. Les hommes de l’ancien international Matthias Sammer, Ballon d’Or 1996 et désormais entraîneur, restent sur un nul (1-1) contre Schalke 04, mais cela ne les a pas empêchés de conserver la tête du championnat, tandis que Lille (5e en France) a remporté, samedi sur le terrain du champion en titre, à Nantes, son premier succès depuis le 19 décembre (1-0). Mardi, dans les deux premières rencontres, le Milan AC s’est imposé aux Pays-Bas contre une autre équipe néerlandaise, Roda (1-0), tandis que Valence a largement dominé en Espagne la formation suisse du Servette Genève (3-0). Ne nous forcez pas à aller en Israël, plaide Di Vaio L’attaquant de Parme Marco Di Vaio estime que les joueurs parmesans qui ne veulent pas se rendre en Israël pour le match du quatrième tour de la Coupe de l’UEFA, ce soir en Israël, doivent être autorisés à rester chez eux. Parme doit affronter Hapoel Tel-Aviv sur son terrain en match aller malgré les vives tensions que connaît actuellement la région. «Quand nous avons appris que nous devions aller en Israël, cela nous a un peu inquiétés, mais personne n’a alors songé à ne pas participer», a déclaré Di Vaio sur le site Internet officiel du club de série A. «Mais je crois que si quelqu’un a peur, il devrait être autorisé à ne pas y aller». Cinq joueurs de Chelsea avaient refusé auparavant de se rendre en Israël pour un match du deuxième tour de la Coupe et le club de Premier League avait finalement perdu 3-1 au total des points en raison d’une défaite 2-0 à Tel-Aviv. Le président de la Fifa, Sepp Blatter, avait par la suite critiqué les joueurs, expliquant au Times : «Je peux comprendre que les joueurs aient peur, mais ils ont signé un contrat et ils doivent s’acquitter de leurs obligations». Lyon ne veut pas se laisser griser Après sa large victoire devant le Paris Saint-Germain en championnat de France (3-0), Lyon doit renouer avec l’Europe en recevant ce soir les Tchèques du Slovan Liberec en match aller des huitièmes de finale de la Coupe de l’UEFA. «Il ne faut surtout pas se laisser griser par notre victoire face à Paris et on doit pleinement se concentrer sur cette rencontre», prévient Éric Carrière, le milieu de terrain lyonnais incertain pour ce match en raison d’une blessure au pied. Les hommes de Santini ne veulent pas connaître la mésaventure du tour précédent où ils avaient sombré lors du match aller face aux Belges de Bruges – qu’ils avaient peut-être un peu trop sous-estimés –, avant de refaire leur retard à Gerland. « Une équipe robuste » «On se rappelle tout ce que ça nous avait coûté», insiste Grégory Coupet, le gardien de l’OL qui avait encaissé quatre buts en Belgique. «On devra éviter tout péché d’orgueil et si on respecte les consignes, il n’y a pas de raison pour ne pas passer ce tour-là». Méconnue des Lyonnais, Liberec, quatrième de son championnat, s’est imposée 1-0 la semaine dernière face à Prague, leader du championnat tchèque. «C’est une équipe robuste, dangereuse sur les coups de pied arrêtés et qui sait s’adapter à son adversaire», remarque Bernard Lacombe, le directeur sportif de l’OL qui est allé observer ses futurs adversaires samedi. Lors de leurs derniers entraînements, les joueurs lyonnais ont pu visionner quelques images de cette équipe et se rendre compte que cette formation «sera difficile à bouger» comme le relève Christophe Delmotte, qui se dit heureux de «retrouver l’ambiance de la Coupe d’Europe et cette compétition qui constitue l’un de nos challenges les plus importants». Jean-Michel Aulas, le président de Lyon, a en effet fait de la victoire finale en Coupe de l’UEFA l’objectif numéro un de son équipe. Sans regarder si loin, les coéquipiers du capitaine Sony Anderson veulent négocier au mieux ce premier rendez-vous. «Il va falloir engranger le maximum de confiance et de buts à domicile», estime l’international belge Éric Deflandre qui a déjà affronté avec son équipe nationale quatre joueurs de Liberec. Pour accéder aux huitièmes de finale de la Coupe de l’UEFA, le club tchèque a éliminé lors des deux tours précédents les Espagnols de Majorque et du Celta Vigo. Lille s’attaque à Dortmund, leader de la Bundesliga Lille, rassuré par sa victoire en championnat, la première de l’année, samedi à Nantes (1-0), s’apprête à défier le leader de la Bundesliga allemande, le Borussia Dortmund, en huitièmes de finale aller de la Coupe de l’UEFA de football, ce soir au stade Grimonprez-Jooris. «Dortmund, c’est énorme» : par cette seule phrase, le défenseur Johnny Ecker résume le sentiment général qui habite les Lillois à quelques heures de leurs retrouvailles avec la scène européenne. «Dortmund est une grosse équipe européenne qui possède de fortes qualités athlétiques dans les duels», note Patrick Collot, qui a troqué cette saison les crampons pour un nouveau costume de «superviseur». Toujours là «Il faut s’attendre à un match très rigoureux», note-t-il encore en sachant que l’avant-centre tchèque Jan Koller sera suspendu pour la double confrontation et que le défenseur international Sebastian Kehl, qui avait déjà joué en Coupe d’Europe avec Fribourg en début de saison, n’est pas qualifié. Dortmund semble être une montagne sur le chemin actuellement cahoteux du LOSC (6 points pris sur 21 possibles les deux derniers mois en championnat), mais les Lillois ne sont plus à un exploit près, comme peuvent en témoigner les clubs italiens de Parme et la Fiorentina. Et en se rappelant qu’ils sont parvenus à tenir tête aux ténors de Manchester et de La Corogne, les hommes de Vahid Halilhodzic savent qu’ils peuvent poursuivre leur rêve, quel que soit l’adversaire. «C’est toujours le même problème, souligne le milieu de terrain Sylvain N’Diaye. On nous dit qu’on va jouer contre un gros club, personne ne nous attend, mais on est toujours là». Malgré le pessimisme affiché par Vahid Halilhodzic depuis «le mercato manqué», les Lillois veulent faire honneur au football français. La courte mais précieuse victoire à Nantes a ravivé l’espoir dans le camp lillois. «Contrairement à ce qui a pu être dit, nous avons fait un bon match à Nantes, gagnant beaucoup de duels, explique le gardien Grégory Wimbée. Il était important de se rassurer avant la Coupe d’Europe». Consciencieux, les Nordistes se sont sérieusement préparés au grand rendez-vous. «Nous avons visionné plusieurs cassettes, indique Johnny Ecker. De toute façon, on ne se pose pas de questions. On a tout à gagner, rien à perdre». Une philosophie qui a déjà fait ses preuves à Lille.
Le FC Nantes, en concédant le nul dans les ultimes secondes face à Manchester United (1-1) sur un penalty de Van Nistelrooy, a vraisemblablement perdu toutes ses illusions en Ligue des champions de football, hier, à la Beaujoire lors de la 3e journée de la 2e phase (groupe A). Les champions de France en titre, 13e de D1 – battus pour leur deux premiers matchs de la 2e phase par Boavista et le Bayern Munich –, après avoir ouvert le score rapidement par Viorel Moldovan (9e), sont passés tout près de l’exploit face au leader du championnat d’Angleterre. Héroïques, à l’image d’un Mickaël Landreau impeccable, face aux incessantes attaques des Red Devils, les Nantais pensaient bien tenir le résultat jusqu’à ce qu’une main malheureuse dans la surface du défenseur argentin Mario Yepes ne donne l’occasion au...