Actualités - CHRONOLOGIE
Zone euro - Deux formules sont en cours de discussion Vers un système de rotation pour l’instance de décision de la BCE
le 21 février 2002 à 00h00
Le directoire de la Banque centrale européenne (BCE) a proposé de mettre en place un système de rotation de ses dirigeants et de limiter leur nombre à 21, dans la perspective de l’élargissement de l’UE, rapporte hier un quotidien allemand. Actuellement, chacun des douze pays de la zone euro est représenté par son président de Banque centrale nationale au sein du conseil des gouverneurs de l’institut monétaire, qui prend notamment les décisions sur les taux d’intérêt. Le conseil comprend ces 12 personnes, ainsi que les 6 membres du directoire de la BCE (dont le président), chargé de gestion quotidienne de la banque, soit 18 personnes au total. Mais, avec 25 ou 30 membres, l’institution, qui prend ses décisions monétaires sur la base du consensus, risque de devenir totalement ingérable. Selon la Frankfurter Allgemeine Zeitung (FAZ), deux formules sont envisagées par le directoire. Elles ont été soumises au cours des derniers jours aux 12 gouverneurs de Banques centrales nationales et seront discutées jeudi lors de leur réunion bimensuelle, affirme le journal. Dans tous les cas de figure, l’instance de décision ne devrait pas comprendre plus de 15 présidents de Banques centrales, plus le directoire, indique-t-il. La première formule verrait chaque pays laisser sa place vacante successivement tous les six mois. Toutefois, des éléments de pondération seraient introduits. Il faudrait par exemple que les pays approuvant une décision représentant au moins 62 % de la population totale de la zone euro, selon la FAZ. La deuxième solution, dite de «représentation minimale», serait entièrement basée sur un mécanisme de pondération. Les présidents de Banques centrales tourneraient tous les six mois, mais ceux des pays les plus peuplés ou affichant les produits intérieurs bruts les plus importants tourneraient beaucoup moins souvent que les autres, croit savoir le quotidien. Le conseil des gouverneurs de la BCE doit se mettre d’accord sur une formule d’ici à la fin de l’année. S’il n’y parvient pas, la Commission européenne pourrait faire sa propre proposition. Un porte-parole de la BCE, interrogé par l’AFP, a refusé de commenter le contenu de l’article, mais a fait valoir que le Traité de Nice contenait une clause permettant de modifier la structure du conseil des gouverneurs dans la perspective de l’élargissement. Soit la BCE fait une proposition qui est ensuite soumise à la Commission, soit l’inverse, a-t-il expliqué.
Le directoire de la Banque centrale européenne (BCE) a proposé de mettre en place un système de rotation de ses dirigeants et de limiter leur nombre à 21, dans la perspective de l’élargissement de l’UE, rapporte hier un quotidien allemand. Actuellement, chacun des douze pays de la zone euro est représenté par son président de Banque centrale nationale au sein du conseil des gouverneurs de l’institut monétaire, qui prend notamment les décisions sur les taux d’intérêt. Le conseil comprend ces 12 personnes, ainsi que les 6 membres du directoire de la BCE (dont le président), chargé de gestion quotidienne de la banque, soit 18 personnes au total. Mais, avec 25 ou 30 membres, l’institution, qui prend ses décisions monétaires sur la base du consensus, risque de devenir totalement ingérable. Selon la Frankfurter...