Le Festival de Berlin 2002 s’est achevé le dimanche 17 février. Comme chaque année, les stars ont défilé à l’entrée du Berlinale Palast, contruit spécialement pour le festival en plein centre de Berlin : Catherine Deneuve, Russell Crowe, Cate Blanchett, Halle Berry. Raya Abi-Rached commente quelques films présentés à Berlin. l Heaven, de Tom Tykwer. C’était le film d’ouverture du festival, et qui mieux que le réalisateur allemand le plus en vogue du moment Tom Tykwer, pour inaugurer la Berlinale. Tykwer s’est fait connaître grâce au film Run, Lola Run dans lequel jouait sa femme, Franka Potente. Dans Heaven, tiré d’un scénario des frères Kielowski, Tykwer fait jouer Cate Blanchett dans un rôle où elle excelle ; elle y incarne une Anglaise vivant en Italie qui se venge après le décès de son mari (suite à une overdose) en organisant un attentat contre le trafiquant de drogue. Le film se veut spirituel et émotionnel. Il ne nous a pourtant pas vraiment émus. l Bridget, de Amos Kolleck. Le réalisateur new-yorkais d’origine israélienne revient avec (encore) un film sur une femme, avec la même actrice, Anna Thompson, mais dans un rôle différent. Celui d’une femme perdue et gauche qui tente de récupérer son enfant dont elle a perdu la garde. L’aspect subjectif et totalement honteux du film est la manière dont le réalisateur peint le portrait du Liban (une des escales de Bridget dans son voyage initiatique), de manière insultante, d’autant plus qu’il n’a probablement jamais vu le pays. De plus, arrivée en Israël et comme par enchantement, le paysage se transforme en Eden paisible et spirituel ! Cette attitude ne peut qu’indisposer. En plus, le film est d’une grande banalité. l Monster’s Ball, de Marc Forster. Ce film a valu une nomination (ô combien méritée) à Halle Berry pour l’Oscar de la meilleure actrice. Halle est fantastique dans le rôle d’une veuve qui perd son enfant dans un accident de la route et essaie de remettre sa vie en ordre quand elle a perdu tout espoir. Billy Bob Thornton est tout aussi convaincant dans sa prestation pour ce rôle véritablement dur, et le film est excellent. Halle Berry a fait des ravages lors de son passage à Berlin. En marge du festival l Kate and Leopold, de James Mangold. Il s’agit d’une comédie romantique, donc vous ne serez pas surpris d’apprendre que Meg Ryan est la vedette de ce film. Le sujet est quelque peu inattendu : Hugh Jackman (Swordfish, X-Men) incarne un gentilhomme du 19e siècle qui voyage dans le temps jusqu’au New York du 21e siècle et tombe amoureux d’une femme moderne. L’histoire a son charme, et la ville de New York apporte un cachet très spécial au film. Kate and Leopold est une comédie «fantastique» qui sort de l’ordinaire. l Hearts in Atlantis, de Scott Hicks. C’est encore une adaptation d’un roman du célèbre auteur Stephen King, dont tous les livres ont été adaptés au cinéma. Scott Hicks, réalisateur australien, qui s’est fait connaître grâce au film Shine, avec Geoffrey Rush, a tenu à recréer une atmosphère mystérieuse dans ce film, histoire de taquiner un peu son audience. Anthony Hopkins y joue le rôle d’un homme aux origines obscures qui se lie d’amitié avec un jeune garçon orphelin de père. L’histoire n’est pas passionnante, mais Hopkins sauve le jeu. Et le film ?
Le Festival de Berlin 2002 s’est achevé le dimanche 17 février. Comme chaque année, les stars ont défilé à l’entrée du Berlinale Palast, contruit spécialement pour le festival en plein centre de Berlin : Catherine Deneuve, Russell Crowe, Cate Blanchett, Halle Berry. Raya Abi-Rached commente quelques films présentés à Berlin. l Heaven, de Tom Tykwer. C’était le film d’ouverture du festival, et qui mieux que le réalisateur allemand le plus en vogue du moment Tom Tykwer, pour inaugurer la Berlinale. Tykwer s’est fait connaître grâce au film Run, Lola Run dans lequel jouait sa femme, Franka Potente. Dans Heaven, tiré d’un scénario des frères Kielowski, Tykwer fait jouer Cate Blanchett dans un rôle où elle excelle ; elle y incarne une Anglaise vivant en Italie qui se venge après le décès de son mari (suite...