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Actualités - CHRONOLOGIE

MÉDIAS - Reza, Yann Arthus-Bertrand, Bruno Barbey et leurs confrères à la conquête du continent noir « A day in the life of Africa » : cent photographes dans les starting-blocks (PHOTO)

Cent photographes, choisis parmi les plus célèbres du monde pour leur talent et leur expérience de l’Afrique, ont été réunis samedi dans un hôtel parisien avant d’aller photographier, le 28 février, le continent africain dans le cadre du projet : «A day in the life of Africa». Reza «espère aller en Libye». Dans l’attente du feu vert des autorités libyennes, le photojournaliste ne sait pas quand il partira, mais comme tous ses confrères, il a une idée précise de sa contribution au projet. «Je n’ai pas d’a priori sur la photo que je vais faire, mais étant photographe de guerre, je sais que je ne ferai pas de paysages», dit-il. «Moi, je m’intéresse à l’histoire des hommes, à la trace qu’ils laissent. Il faut que le regard du photojournaliste transparaisse dans mon travail», explique Reza. Le photographe d’origine iranienne connaît bien la Libye, où il a réalisé un reportage de 6 mois pour le National Geographic en 1999. Mais cette fois, l’exercice est très différent. «Nous disposons d’une journée et une seule photo sera retenue. Le défi est de tout concentrer en un seul cliché». Ce jour-là, 99 de ses confrères, parmi lesquels Abbas, Yann Arthus-Bertrand, Bruno Barbey ou James Nachtwey, saisiront un instant de vie quelque part en Afrique, de la rivière Congo aux grottes sacrées des guérisseurs du Sotho en passant par les hammams marocains et les montagnes rwandaises. Les meilleures clichés seront publiés dans un ouvrage et sur Internet et présentés lors d’une exposition itinérante. L’ensemble des bénéfices de l’édition sera reversé à des programmes de lutte contre le sida en Afrique. Après l’Amérique, la Chine, la Russie ou encore le Japon, l’Afrique constitue le projet «le plus ambitieux» de la série «A day in the life of...» lancée il y a près de 20 ans, puisqu’il s’attaque cette fois à un continent, souligne son directeur et créateur, David Cohen. «D’habitude, je n’aime pas trop les grand-messes, mais là, il y avait une intention louable», confie Patrick Zachmann, de l’agence Magnum, qui apprécie également la «grande liberté» laissée aux photographes. Passionné de cinéma, il a choisi de suivre le réalisateur burkinabé Idrissa Ouédraogo sur le tournage d’un court métrage destiné à sensibiliser à la lutte contre le sida. «C’est une base de travail, mais je laisse la porte ouverte au hasard», précise-t-il. L’Américain James Nachtwey, créateur de l’agence VII, tenait, lui, «absolument à faire partie de ce projet en raison de l’enjeu». Son travail s’inscrira dans le cadre du partenariat monté au Botswana par l’Université de Harvard sur la recherche et la prévention contre le sida. À la veille de leur départ hier, les photographes ont reçu leur équipement (un appareil numérique), leur ordre de mission et les dernières instructions des organisateurs. Après la traditionnelle photo de groupe, ils se sont dispersés en vue des ultimes préparatifs : tandis que les retardataires retiraient leurs billets d’avion, certains s’inscrivaient pour une dernière session de formation... au numérique.
Cent photographes, choisis parmi les plus célèbres du monde pour leur talent et leur expérience de l’Afrique, ont été réunis samedi dans un hôtel parisien avant d’aller photographier, le 28 février, le continent africain dans le cadre du projet : «A day in the life of Africa». Reza «espère aller en Libye». Dans l’attente du feu vert des autorités libyennes, le photojournaliste ne sait pas quand il partira, mais comme tous ses confrères, il a une idée précise de sa contribution au projet. «Je n’ai pas d’a priori sur la photo que je vais faire, mais étant photographe de guerre, je sais que je ne ferai pas de paysages», dit-il. «Moi, je m’intéresse à l’histoire des hommes, à la trace qu’ils laissent. Il faut que le regard du photojournaliste transparaisse dans mon travail», explique Reza. Le...