Actualités - CHRONOLOGIE
Ski alpin : la razzia de Kostelic, les trois vies d’Eberharter
le 25 février 2002 à 00h00
La Croate Janica Kostelic a éclipsé les autres héros des épreuves de ski alpin des Jeux olympiques d’hiver de Salt Lake City grâce à quatre médailles, dont trois d’or, pleines de promesse pour une carrière qui ne fait que débuter. Le carton plein de la skieuse de Zagreb fait notamment de l’ombre à l’Autrichien Stephan Eberharter, lauréat d’une médaille de chaque métal, et au Norvégien Kjetil-Andre Aamodt, qui, sacré en combiné et super-G, a décroché ses 16e et 17e récompenses internationales. À 20 ans à peine, Janica Kostelic a décroché l’or du combiné et du slalom, deux disciplines où elle avait brillé par le passé. Mais elle a également triomphé en géant et a décroché l’argent du super-G, épreuves absentes à son palmarès, laissant ainsi entrevoir un avenir de grande polyvalente. La lauréate de la Coupe du monde de slalom 2001 a épaté après une saison en demi-teinte, handicapée par une opération à un genou. Elle l’avoue elle-même, la médaille d’or du combiné, la première de sa razzia, «a ouvert la porte aux autres succès» lui permettant de skier sans pression. Pendant masculin de la «sensation croate», Stephan Eberharter, qui écrase la saison de Coupe du monde en cours, avait trois ultimes chances de remporter le titre olympique qui manquait à son tableau de chasse avant de prendre sa retraite, sans doute en 2003. Après avoir «gâché» les deux premières dans la descente – bronze – et le super-G – argent –, le Tyrolien, bientôt 33 ans, a su se surpasser dans le géant, discipline priori la plus aléatoire pour lui. Outsiders À 30 ans, Aamodt n’a pas encore envie de repos. L’infatigable Norvégien a une nouvelle fois démontré, onze ans après son premier titre de champion du monde, qu’il restait un compétiteur redoutable lors des grands événements. Attendu en combiné, le polyvalent d’Oslo a surpris dans le super-G, discipline où il n’avait plus gagné depuis cinq ans. Il entend être encore de la fête en 2006, à Turin. Les trois grands des Jeux ont laissé peu de place à leurs rivaux. Bénéficiant du passage à vide des favorites, deux outsiders ont créé la surprise chez les dames. La Française Carole Montillet en descente et l’Italienne Daniela Ceccarelli en super-G ont notamment profité de la méforme des Autrichiennes. Outre Renate Goetschl qui, avec l’argent du combiné et le bronze de la descente, peut estimer son contrat rempli, ces dernières ont en effet déçu. Michaela Dorfmeister, championne du monde de descente et leader de la Coupe du monde, est passée à côté de son sujet. C’est grâce à leurs garçons – Eberharter mais aussi Strobl, champion du monde de descente – que les Autrichiens occupent, avec huit unités, le premier rang du tableau des médailles en alpin. Une fois n’est pas coutume, la France fait, dans l’Utah, mieux que la Norvège grâce notamment à Carole Montillet et Jean-Pierre Vidal. En remportant le slalom, ce dernier a éclipsé Bode Miller qui a remis à 2006 ses espoirs de titre olympique mais quitte «ses» Jeux avec deux médailles d’argent – géant et combiné. Hors course en revanche, les Suisses doivent leur salut à la seule Sonia Nef, médaillée de bronze du géant.
La Croate Janica Kostelic a éclipsé les autres héros des épreuves de ski alpin des Jeux olympiques d’hiver de Salt Lake City grâce à quatre médailles, dont trois d’or, pleines de promesse pour une carrière qui ne fait que débuter. Le carton plein de la skieuse de Zagreb fait notamment de l’ombre à l’Autrichien Stephan Eberharter, lauréat d’une médaille de chaque métal, et au Norvégien Kjetil-Andre Aamodt, qui, sacré en combiné et super-G, a décroché ses 16e et 17e récompenses internationales. À 20 ans à peine, Janica Kostelic a décroché l’or du combiné et du slalom, deux disciplines où elle avait brillé par le passé. Mais elle a également triomphé en géant et a décroché l’argent du super-G, épreuves absentes à son palmarès, laissant ainsi entrevoir un avenir de grande polyvalente. La...