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Actualités - OPINION

Le point de vue de Christian Rizk (Faraya Mzaar)

Face aux critiques adressées à la première station libanaise, Faraya Mzaar, par nombre de skieurs, nous avons donné la parole à Christian Rizk, directeur de la station. «La sécurité est notre souci primordial», dit-il. C’est la raison pour laquelle 20 pisteurs, équipés de talkies-walkies, de motoneiges et de traîneaux, sillonnent quotidiennement les différents domaines de la station, alors que 4 d’entre eux se déplacent exclusivement sur les pentes du domaine Wardé, durant les journées de ski. Par ailleurs, ajoute-t-il, «les bénévoles de la Croix-Rouge sont systématiquement présents en week-end, sur toutes les pistes, alors que 4 ambulances, dont deux de la Croix-Rouge, sont prêtes de manière permanente, à transporter les accidentés». Et M. Rizk de s’étonner qu’un accident ait pu échapper à la vigilance des pisteurs et qu’un accidenté n’ait pas été secouru, comme il aurait normalement dû l’être. «Parfois, précise-t-il, nous effectuons entre 40 et 50 opérations de secours en une journée. C’est vous dire l’importance que nous attachons à la sécurité». Quant au danger que représentent certains skieurs et surfeurs sur les pistes, Christian Rizk en est conscient, ajoutant que les surfeurs sont responsables de 80 % des accidents, selon les statistiques de la station. «Malheureusement, déplore-t-il, les Libanais skient ou surfent comme ils conduisent leur voiture, en faisant fi des règles, même les plus élémentaires». Et de noter qu’à chaque guichet de vente de forfaits, des dépliants et guides de la station sont mis à la disposition de tous, expliquant les règles de conduite sur les pistes de ski. «Mais, regrette-t-il, personne ne prend la peine de les lire. D’ailleurs, on ne peut pas les éduquer. L’idéal, serait des campagnes d’éveil». Quant à la solution à ce problème qui prend de plus en plus d’ampleur, le directeur n’en voit pas, pour le moment. «Ce problème existe dans tous les centres de ski du monde, remarque-t-il. Et nous sommes prêts à copier et adopter la solution que l’un de ces centres trouvera». Par ailleurs, abordant le problème de l’arrondissement des prix à la hausse, depuis l’instauration de la TVA, Christian Rizk précise que les forfaits les plus chers ont été revus à la hausse, alors que les autres ont été arrondis à la baisse. «Nous ne pouvions demander aux gens de payer leur billet avec de la petite monnaie. Nous avons été obligés d’arrondir les prix, tout en maintenant différents tarifs, pour toutes les bourses». Quant au problème qui se pose dans les snacks situés sur les pistes, qui consiste à ne pas rendre la petite monnaie au consommateur : «Avant la TVA, nous avions déjà des problèmes à trouver des billets de 1 000 livres à rendre aux consommateurs. À présent, depuis la TVA, c’est un véritable casse-tête de trouver des pièces de 100 LL et 250 LL, explique M. Rizk. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle le caissier est censé donner une tablette de chocolat lorsqu’il n’a pas la monnaie nécessaire». Et de trouver ridicule l’adoption de cette taxe à la période du mois du shopping, ajoutant que la station a, depuis, accusé une baisse de fréquentation de 15 %. Mais, reprend le directeur de Faraya Mzaar, «les skieurs attendent probablement la nouvelle neige, qui, je l’espère, ne devrait plus tarder».Face aux critiques adressées à la première station libanaise, Faraya Mzaar, par nombre de skieurs, nous avons donné la parole à Christian Rizk, directeur de la station. «La sécurité est notre souci primordial», dit-il. C’est la raison pour laquelle 20 pisteurs, équipés de talkies-walkies, de motoneiges et de traîneaux, sillonnent quotidiennement les différents domaines de la station, alors que 4 d’entre eux se déplacent exclusivement sur les pentes du domaine Wardé, durant les journées de ski. Par ailleurs, ajoute-t-il, «les bénévoles de la Croix-Rouge sont systématiquement présents en week-end, sur toutes les pistes, alors que 4 ambulances, dont deux de la Croix-Rouge, sont prêtes de manière permanente, à transporter les accidentés». Et M. Rizk de s’étonner qu’un accident ait pu échapper à la vigilance des pisteurs et qu’un accidenté n’ait pas été secouru, comme il aurait normalement dû l’être. «Parfois, précise-t-il, nous effectuons entre 40 et 50 opérations de secours en une journée. C’est vous dire l’importance que nous attachons à la sécurité». Quant au danger que représentent certains skieurs et surfeurs sur les pistes, Christian Rizk en est conscient, ajoutant que les surfeurs sont responsables de 80 % des accidents, selon les statistiques de la station. «Malheureusement, déplore-t-il, les Libanais skient ou surfent comme ils conduisent leur voiture, en faisant fi des règles, même les plus élémentaires». Et de noter qu’à chaque guichet de vente de forfaits, des dépliants et guides de la station sont mis à la disposition de tous, expliquant les règles de conduite sur les pistes de ski. «Mais, regrette-t-il, personne ne prend la peine de les lire. D’ailleurs, on ne peut pas les éduquer. L’idéal, serait des campagnes d’éveil». Quant à la solution à ce problème qui prend de plus en plus d’ampleur, le directeur n’en voit pas, pour le moment. «Ce problème existe dans tous les centres de ski du monde, remarque-t-il. Et nous sommes prêts à copier et adopter la solution que l’un de ces centres trouvera». Par ailleurs, abordant le problème de l’arrondissement des prix à la hausse, depuis l’instauration de la TVA, Christian Rizk précise que les forfaits les plus chers ont été revus à la hausse, alors que les autres ont été arrondis à la baisse. «Nous ne pouvions demander aux gens de payer leur billet avec de la petite monnaie. Nous avons été obligés d’arrondir les prix, tout en maintenant différents tarifs, pour toutes les bourses». Quant au problème qui se pose dans les snacks situés sur les pistes, qui consiste à ne pas rendre la petite monnaie au consommateur : «Avant la TVA, nous avions déjà des problèmes à trouver des billets de 1 000 livres à rendre aux consommateurs. À présent, depuis la TVA, c’est un véritable casse-tête de trouver des pièces de 100 LL et 250 LL, explique M. Rizk. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle le caissier est censé donner une tablette de chocolat lorsqu’il n’a pas la monnaie nécessaire». Et de trouver ridicule l’adoption de cette taxe à la période du mois du shopping, ajoutant que la station a, depuis, accusé une baisse de fréquentation de 15 %. Mais, reprend le directeur de Faraya Mzaar, «les skieurs attendent probablement la nouvelle neige, qui, je l’espère, ne devrait plus tarder».
Face aux critiques adressées à la première station libanaise, Faraya Mzaar, par nombre de skieurs, nous avons donné la parole à Christian Rizk, directeur de la station. «La sécurité est notre souci primordial», dit-il. C’est la raison pour laquelle 20 pisteurs, équipés de talkies-walkies, de motoneiges et de traîneaux, sillonnent quotidiennement les différents domaines de la station, alors que 4 d’entre eux se déplacent exclusivement sur les pentes du domaine Wardé, durant les journées de ski. Par ailleurs, ajoute-t-il, «les bénévoles de la Croix-Rouge sont systématiquement présents en week-end, sur toutes les pistes, alors que 4 ambulances, dont deux de la Croix-Rouge, sont prêtes de manière permanente, à transporter les accidentés». Et M. Rizk de s’étonner qu’un accident ait pu échapper à la...