Actualités - ANALYSE
Le président de la fédération de ski : Sans une infrastructure digne de ce nom, les touristes ne viendront pas
Par ELHAGE ANNE MARIE, le 25 février 2002 à 00h00
D’après le président de la Fédération libanaise de ski, le général retraité Élias Hanna, les sports d’hiver au Liban sont un potentiel à exploiter par le ministère du Tourisme, non seulement au niveau des deux stations de ski principales que sont Faraya Mzaar et les Cèdres, mais aussi des centres secondaires, comme Zaarour, Laqlouq, Qanat Bakiche et Faqra. «Attirer les touristes est un des soucis primordiaux du pays», explique le général Hanna, mais cela ne saurait se faire sans le développement des stations de ski du pays, de leur infrastructure, de la sécurité sur les pistes, mais aussi de la protection des intérêts des touristes. Et d’insister sur l’importance du rôle de l’État dans l’élargissement des routes, dans la création de réseaux téléphoniques, l’installation de relais pour les lignes cellulaires, de panneaux de signalisation, bref, la création de toute une infrastructure qui servirait les sports d’hiver et aiderait à leur développement. Il ajoute que l’urbanisme des villages environnants, de leurs commerces, de leurs hôtels devrait, lui aussi, être revu en fonction des centres de ski et de leur capacité d’accueillir touristes locaux et étrangers. En guise d’exemple, il remarque qu’une station comme celle de Faraya Mzaar, qui a investi des sommes énormes dans son développement, ne peut prétendre à un développement conforme aux normes internationales tant que l’État ne lui en donne pas les possibilités au niveau des routes, des communications, de l’urbanisme, de l’environnement et des soins. Par ailleurs, il déplore que la promotion du Liban à l’étranger se limite aux seules campagnes publicitaires, sans programme ou prise en charge propre aux touristes. De même, il regrette qu’à l’intérieur du pays, l’accès aux sports d’hiver soit de plus en plus limité. «Les jeunes ont de moins en moins accès aux sports de neige, pourquoi le gouvernement n’essaie-t-il pas de relancer ce sport en donnant la possibilité à tous les élèves des écoles de pratiquer les sports d’hiver à tarifs réduits ?». Le général Élias Hanna conclut en souhaitant que les différents ministères collaborent dans le but de développer ce potentiel que représentent les centres de ski pour améliorer le tourisme dans le pays, tant extérieur qu’intérieur.
D’après le président de la Fédération libanaise de ski, le général retraité Élias Hanna, les sports d’hiver au Liban sont un potentiel à exploiter par le ministère du Tourisme, non seulement au niveau des deux stations de ski principales que sont Faraya Mzaar et les Cèdres, mais aussi des centres secondaires, comme Zaarour, Laqlouq, Qanat Bakiche et Faqra. «Attirer les touristes est un des soucis primordiaux du pays», explique le général Hanna, mais cela ne saurait se faire sans le développement des stations de ski du pays, de leur infrastructure, de la sécurité sur les pistes, mais aussi de la protection des intérêts des touristes. Et d’insister sur l’importance du rôle de l’État dans l’élargissement des routes, dans la création de réseaux téléphoniques, l’installation de relais pour les lignes...
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