Le pèlerinage annuel musulman s’est déroulé sans problème majeur à la faveur d’un système de sécurité ultramoderne mis en place par l’Arabie saoudite pour ce grand rassemblement, le premier depuis les attentats du 11 septembre. «Nous avons mis en place plus de 1 000 caméras numériques installées à La Mecque et sur les Lieux saints, qui nous permettent de contrôler presque tout mouvement», a déclaré le chef du centre de commandement de la sécurité du hajj, le brigadier Abdel Aziz Saïd. Selon lui, «658 de ces caméras sont installées dans tous les coins de la Grande mosquée, le plus important site religieux, que nous observons de près». Les autres appareils contrôlaient les rues et les tunnels de La Mecque et les sites religieux sur le mont Arafat, Mouzdalifa et Mina, près de la Ville sainte. Plusieurs caméras étaient installées sur huit hélicoptères surveillant le mouvement des fidèles, selon ce brigadier. Les caméras sont reliées au centre de commandement à Mina, qui visionne sur 70 écrans, certains géants, les images retransmises 24 heures sur 24 sur le mouvement des pèlerins et le trafic routier. Ce système permet aux responsables de la sécurité, pour la plupart ayant une longue expérience du hajj, d’intervenir rapidement en cas d’incidents, de troubles, d’accidents ou de bousculades parmi les quelque 2 millions de pèlerins. Pendant plus d’une semaine, les fidèles, originaires de quelque 150 pays, se déplacent d’un lieu saint à un autre, ensemble et au même moment. «C’est là notre principal souci. Nous devons voir ce grand nombre de personnes se déplacer dans le calme, plusieurs fois durant le pèlerinage», a noté M. Saïd. «En conséquence, nous avons déployé des dizaines de milliers de policiers, la plupart bien formés», a-t-il ajouté, faisant remarquer que des milliers de militaires de la garde nationale pourraient aussi intervenir en cas de besoin. Toutes les images reçues sont visionnées, enregistrées et archivées. «Nous pouvons regarder le film du plus petit événement en se référant à l’heure où il s’est produit, à la faveur d’une recherche informatique», a-t-il expliqué. Le centre est également relié aux grandes agences gouvernementales impliquées dans l’organisation du hajj. Le site le plus surveillé est celui autour de Mina où se déroule le rite de la lapidation de stèles symbolisant Satan. C’est sur ce site que se produisaient souvent les accidents les plus mortels. L’an dernier, 35 pèlerins ont été tués dans cet endroit lors d’une bousculade. Des centaines de milliers de fidèles poursuivaient à Mina la lapidation sans incident des stèles symbolisant Satan, dernier rite du pèlerinage annuel. Le terrorisme est un péché grave, affirme Fahd Dans un message aux quelque deux millions de pèlerins réunis pour le pèlerinage annuel à La Mecque, le roi Fahd et le prince héritier Abdallah d’Arabie saoudite ont affirmé que le terrorisme est un péché grave. Mais ils ont souligné qu’un peuple vivant sous occupation avait le droit de se battre pour sa liberté et son indépendance – apparente allusion au soulèvement palestinien contre l’occupation israélienne. «De notre point de vue, le terrorisme constitue une propagation interdite du mal sur la terre et ses auteurs doivent être punis, quels qu’ils soient ou où qu’ils soient», dit le message repris par l’agence SPA. «Mais ceux dont les terres sont occupées ont le droit de mener une résistance légitime pour déterminer leur avenir et libérer leurs terres».
Le pèlerinage annuel musulman s’est déroulé sans problème majeur à la faveur d’un système de sécurité ultramoderne mis en place par l’Arabie saoudite pour ce grand rassemblement, le premier depuis les attentats du 11 septembre. «Nous avons mis en place plus de 1 000 caméras numériques installées à La Mecque et sur les Lieux saints, qui nous permettent de contrôler presque tout mouvement», a déclaré le chef du centre de commandement de la sécurité du hajj, le brigadier Abdel Aziz Saïd. Selon lui, «658 de ces caméras sont installées dans tous les coins de la Grande mosquée, le plus important site religieux, que nous observons de près». Les autres appareils contrôlaient les rues et les tunnels de La Mecque et les sites religieux sur le mont Arafat, Mouzdalifa et Mina, près de la Ville sainte. Plusieurs...