Actualités - CHRONOLOGIE
La sénateur de New York critique vivement Arafat Hillary Clinton exprime sa solidarité avec Israël
le 25 février 2002 à 00h00
L’ancienne Première dame des États-Unis Hillary Clinton a exprimé sa solidarité avec Israël hier à Jérusalem, où elle a rencontré des victimes d’attentats palestiniens, au lendemain de son arrivée pour une visite de 24 heures. La veille, Mme Clinton, sénateur de l’État de New York, avait vilipendé le président palestinien Yasser Arafat devant un parterre d’une centaine de responsables d’organisations juives américaines, affirmant que le dirigeant palestinien avait laissé derrière lui «un sillage de mort et de promesses non tenues». Mme Clinton s’est rendue dans un premier temps dans une pizzeria à Jérusalem-Ouest où, le 9 août, 15 personnes avaient été tuées et une centaine blessées dans un attentat-suicide, qui avait également coûté la vie à son auteur palestinien. Après quoi, elle a rendu visite à des blessés à l’hôpital Hadassah de Jérusalem. Elle s’est également rendue au mont Herzl, sur la tombe du Premier ministre israélien Yitzhak Rabin, signataire avec M. Arafat des accords israélo-palestiniens d’Oslo (1993), assassiné le 4 novembre 1995 par un extrémiste juif hostile à ces accords. Mme Clinton est ensuite allée au Mur des lamentations, haut lieu du judaïsme, et dernier vestige du temple d’Hérode, détruit par l’empire romain en l’an 70, dans le secteur oriental de Jérusalem, occupé et annexé par Israël. En signe de solidarité entre les villes de New York, qui abrite la plus importante communauté juive hors d’Israël, et Jérusalem, Mme Clinton a également rendu visite au maire de Jérusalem Ehud Olmert. Après les attentats du 11 septembre aux États-Unis, M. Olmert avait provisoirement donné le nom de New York à la rue de Jaffa, l’une des principales artères de Jérusalem-Ouest, où se trouve la pizzeria visée par l’attentat du 9 août. Mme Clinton a été reçue par la suite par le Premier ministre Ariel Sharon qui lui a remis une médaille frappée en Israël en commémoration des attentats du 11 septembre. Comme son époux, l’ancien président Bill Clinton, en visite en Israël en janvier, Mme Clinton n’a aucune intention de rendre visite au président Arafat, bloqué par Israël à Ramallah en Cisjordanie, depuis le 3 décembre, après des représailles massives de l’armée israélienne à une vague d’attentats meurtriers. M. Arafat avait été l’un des dirigeants étrangers les plus souvent reçus à la Maison-Blanche pendant les deux mandats du président Clinton. Samedi soir, devant la «Conférence des présidents», réunissant les responsables des principales organisations juives américaines, dont elle était l’invitée d’honneur, Mme Clinton avait rejeté sur le président palestinien la totale responsabilité de l’échec des négociations de paix. «La responsabilité des violences ainsi que l’échec des discussions de Camp David reposent entièrement sur ses épaules», avait-elle déclaré. Le sommet israélo-palestinien de Camp David, en juillet 2000, organisé par le président Clinton à la demande du Premier ministre israélien de l’époque Ehud Barak, s’était soldé par un échec. «Il (Arafat) a failli en tant que dirigeant, et son incapacité ou sa réticence à modérer la violence ou le terrorisme démontrent qu’il n’est pas prêt ou qu’il ne veut pas être un dirigeant», avait martelé le sénateur de New York. «Yasser Arafat a laissé derrière lui un sillage de mort et de promesses non tenues le long d’un chemin qui aurait pu mener vers la paix et la vie», avait ajouté Mme Clinton.
L’ancienne Première dame des États-Unis Hillary Clinton a exprimé sa solidarité avec Israël hier à Jérusalem, où elle a rencontré des victimes d’attentats palestiniens, au lendemain de son arrivée pour une visite de 24 heures. La veille, Mme Clinton, sénateur de l’État de New York, avait vilipendé le président palestinien Yasser Arafat devant un parterre d’une centaine de responsables d’organisations juives américaines, affirmant que le dirigeant palestinien avait laissé derrière lui «un sillage de mort et de promesses non tenues». Mme Clinton s’est rendue dans un premier temps dans une pizzeria à Jérusalem-Ouest où, le 9 août, 15 personnes avaient été tuées et une centaine blessées dans un attentat-suicide, qui avait également coûté la vie à son auteur palestinien. Après quoi, elle a rendu...