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Actualités - CHRONOLOGIE

Territoires occupés - L’Autorité recommande à son président d’arrêter les contacts politiques avec Peres et Sharon La direction palestinienne condamne le maintien de Arafat à Ramallah

La direction palestinienne a condamné dimanche la décision d’Israël de maintenir le blocage du président Yasser Arafat à Ramallah en Cisjordanie, sans toutefois aller jusqu’à la rupture totale des contacts. À l’issue de sa réunion de trois heures à Ramallah sous la direction de M. Arafat, cette instance a «rejeté et condamné la décision du gouvernement israélien de maintenir le siège du président et des villes palestiniennes, en plus de la poursuite de ses agressions quotidiennes», selon un communiqué officiel. «La direction fait assumer au gouvernement israélien l’entière responsabilité de toute répercussion résultant d’une telle décision, qu’elle soit politique ou sécuritaire», ajoute le texte. La direction, formée des ministres de l’Autorité et des membres du Comité exécutif de l’Organisation de libération de la Palestine (CEOLP), appelle en outre les États-Unis, l’Union européenne, la Russie et les pays arabes à «protéger le processus de paix, la sécurité et la stabilité dans la région». Le communiqué ne mentionne cependant pas l’annonce faite auparavant par un conseiller de M. Arafat, Nabil Abou Roudeina, selon laquelle les Palestiniens n’auraient plus de rencontres sécuritaires ou politiques avec Israël jusqu’à ce que le gouvernement israélien revienne sur sa décision. «La suspension des réunions de sécurité n’est qu’un aspect de la réponse», a indiqué le chef de la sécurité préventive dans la bande de Gaza Mohammed Dahlane, affirmant que les membres de la direction palestinienne avaient conseillé à M. Arafat de rompre tous les contacts politiques avec Israël. «Nous avons recommandé au président Arafat d’arrêter tous les contacts politiques avec (le ministre israélien des Affaires étrangères Shimon) Peres et avec (le Premier ministre israélien Ariel) Sharon. Sharon doit être isolé», a déclaré le colonel Dahlane. Selon lui, Sharon «ne veut ni la stabilité ni la sécurité. Il veut poursuivre l’agression. Il est très important que le vrai visage de Sharon soit révélé à la communauté internationale». Auparavant, le chef des renseignements palestiniens, le général Amine el-Hindi, avait annoncé l’annulation d’une réunion de sécurité prévue dimanche à 20h30 (18h30 GMT) «avec des responsables israéliens et américains». Israël a décidé de maintenir le siège imposé au président palestinien à Ramallah, depuis le 3 décembre, tout en lui permettant de quitter son quartier général et de circuler dans la ville autonome palestinienne. M. Peres a annoncé, dans un communiqué, avoir appelé un haut responsable palestinien pour lui expliquer cette décision, sans identifier ce responsable. Selon un porte-parole de M. Sharon, cette décision n’a pas pour but d’«humilier» M. Arafat, mais constitue un premier pas dans le processus de réexamen de la situation, après l’arrestation par l’Autorité palestinienne des assassins présumés d’un ministre israélien d’extrême droite en octobre, qui était l’une des conditions posées par Israël.
La direction palestinienne a condamné dimanche la décision d’Israël de maintenir le blocage du président Yasser Arafat à Ramallah en Cisjordanie, sans toutefois aller jusqu’à la rupture totale des contacts. À l’issue de sa réunion de trois heures à Ramallah sous la direction de M. Arafat, cette instance a «rejeté et condamné la décision du gouvernement israélien de maintenir le siège du président et des villes palestiniennes, en plus de la poursuite de ses agressions quotidiennes», selon un communiqué officiel. «La direction fait assumer au gouvernement israélien l’entière responsabilité de toute répercussion résultant d’une telle décision, qu’elle soit politique ou sécuritaire», ajoute le texte. La direction, formée des ministres de l’Autorité et des membres du Comité exécutif de...