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Actualités - CHRONOLOGIE

« Plaza de Toros » de Valence : le lieu et ses personnages Un lâcher de taureaux au palais de l’Unesco (PHOTOS)

«La plaza de Toros de Valencia, l’espace et ses personnages». Ce lieu mythique de Valence est l’objet d’une exposition au palais de l’Unesco. À l’initiative de l’Instituto Cervantes, en collaboration avec le Xarxa Museus (musée du taureau), l’ambassade d’Espagne et l’Assemblée de Valencia. Cette exposition a trois volets. Il y a là des photographies qui racontent les moments forts des combats de taureaux du XXe siècle. Les toreros fiers, dégoulinant de courage et de virilité. Mais on a également vu sur les gradins où les célébrités sont immortalisées sur papier glacé. Des toiles de l’artiste Vincente Colom sont également exposées. Elles tirent leur inspiration des taureaux, bien sûr. Troisième volet : les costumes de matadors. Rouge sang ou bleu, sertis de broderies et de paillettes, des galons aux épaules, et si petits de taille ! Le directeur de l’Instituto Cervantes note dans le catalogue accompagnant l’exposition que le combat des taureaux a inspiré de nombreux artistes, écrivains, peintres, dramaturges et cinéastes. Goya, Picasso, Lorca, Unamuno, Ortega ou Berlanga sont quelques signatures représentatives qui ont contribué à la richesse culturelle d’un des évènements artistiques les plus authentiques d’Espagne. Valence possède une longue tradition de fêtes comprenant des combats de taureaux. Depuis le XIe siècle, les corridas faisaient partie de toutes les festivités. Avant le XIXe siècle, les corridas se réalisaient sur des terrains clos par des gradins de bois installés pour chaque fête. Cinq emplacements différents sont répertoriés, tant dans l’enceinte des fortifications qu’à l’extérieur. Le XIXe siècle voit la diffusion et l’organisation des spectacles taurins sur l’ensemble du territoire espagnol et la constitution des premières arènes fixes, offrant à la fois une sécurité plus grande, une meilleure visibilité et une capacité accrue. À Valence, «la Junta del Hospital» (Conseil de l’Hôpital), organisateur depuis 1739 des corridas de la ville, décida en 1800 de construire une arène sur l’un de ses terrains, près de la porte de la Ruzafa. La guerre d’indépendance de 1808 mettra un terme à cette arène : ses matériaux furent utilisés dans la construction des édifices défensifs. Cet évènement marqua le retour aux édifices provisoires. Ce n’est qu’en 1850 que Melchor Ordoñez, gouverneur civil de la ville, pria instamment le Conseil de l’Hôpital de construire une nouvelle arène. Le projet fut confié à l’architecte Sebastian Monleón, membre du Conseil. Le lieu choisi fut celui des anciennes arènes fixes. Une souscription publique permit de financer le projet. Si, dès le début d’août 1851, on y célébra les premières corridas, ce n’est qu’en juin 1859 que les arènes furent officiellement inaugurées. Les arènes, entre architecture et passion du spectacle Le plan des arènes s’inspire du théâtre romain de Flavio Marcelo de style dorique simple. L’édifice est construit en briques et en pierres. L’arène proprement dite est de 52 m de diamètre. Une vingtaine de rangées de gradins permettent d’accueillir 16 851 spectateurs. Différentes rénovations ont été effectuées, et la capacité actuelle est de 14 300 spectateurs. Les corridas Les premières festivités de l’arène eurent lieu les 3, 4 et 5 août 1851 : José Redonde, «El Chiclanero», fut le seul matador. Quelques années plus tard, en juin 1859, l’arène fut inaugurée avec Francisco Arjona «Cúchares», qui se produisit lui aussi en solo. Depuis, la Plaza de Toros de Valence a été le lieu où de nombreux aspirants torreros ont passé l’«alternativa» avant d’atteindre leur maturité artistique, tels que Vicente Barrera, Luis Gómez «El Estudiente», Augustín Parra «Parrita», Julio Aparicio, «Litri», Paco Camino, Curro Romero, Enrique Ponce, etc. La plaza a été par ailleurs le siège de nombreuses manifestations culturelles et sociales. À voir, noir sur blanc, jusqu’au 28 février.
«La plaza de Toros de Valencia, l’espace et ses personnages». Ce lieu mythique de Valence est l’objet d’une exposition au palais de l’Unesco. À l’initiative de l’Instituto Cervantes, en collaboration avec le Xarxa Museus (musée du taureau), l’ambassade d’Espagne et l’Assemblée de Valencia. Cette exposition a trois volets. Il y a là des photographies qui racontent les moments forts des combats de taureaux du XXe siècle. Les toreros fiers, dégoulinant de courage et de virilité. Mais on a également vu sur les gradins où les célébrités sont immortalisées sur papier glacé. Des toiles de l’artiste Vincente Colom sont également exposées. Elles tirent leur inspiration des taureaux, bien sûr. Troisième volet : les costumes de matadors. Rouge sang ou bleu, sertis de broderies et de paillettes, des...