Des commerçants français et libanais de la capitale économique de Côte d’Ivoire, Abidjan, ont appelé à une «journée ville morte» aujourd’hui, pour protester notamment contre l’insécurité. Ce mouvement, s’il se confirmait, serait le premier du genre. «Cette manifestation vise à montrer aux autorités notre ras-le-bol de la situation actuelle : l’insécurité, le harcèlement fiscal», a déclaré un commerçant installé dans une importante galerie marchande, affirmant que la vingtaine de boutiques de ce centre seraient fermées aujourd’hui. Dans le quartier commerçant de Treichville, la plupart des boutiquiers libanais affirmaient vouloir observer le mot d’ordre. Cette mobilisation fait notamment suite au récent meurtre lors d’un braquage en pleine rue d’un cadre français travaillant dans une grande brasserie et à celui samedi dernier d’un ressortissant franco-libanais, dont l’enterrement est prévu aujourd’hui. Le mouvement semble s’être organisé de manière spontanée, les appels à la grève se passant par messages écrits sur téléphones mobiles.
Des commerçants français et libanais de la capitale économique de Côte d’Ivoire, Abidjan, ont appelé à une «journée ville morte» aujourd’hui, pour protester notamment contre l’insécurité. Ce mouvement, s’il se confirmait, serait le premier du genre. «Cette manifestation vise à montrer aux autorités notre ras-le-bol de la situation actuelle : l’insécurité, le harcèlement fiscal», a déclaré un commerçant installé dans une importante galerie marchande, affirmant que la vingtaine de boutiques de ce centre seraient fermées aujourd’hui. Dans le quartier commerçant de Treichville, la plupart des boutiquiers libanais affirmaient vouloir observer le mot d’ordre. Cette mobilisation fait notamment suite au récent meurtre lors d’un braquage en pleine rue d’un cadre français travaillant dans une grande...