Les investissements directs français à l’étranger (rachats d’entreprise, participations durables) ont chuté de plus de moitié en 2001, à 88,2 milliards d’euros, contre 187,2 milliards d’euros en 2000, selon les données de la balance des paiements publiées hier par le ministère de l’Économie et la Banque de France. «En 2001, le secteur bancaire a réduit ses engagements vis-à-vis du reste du monde de 10,3 milliards d’euros, alors qu’une augmentation de 66,5 milliards d’euros avait été constatée en 2000», explique la Banque de France dans son communiqué. Les investissements directs étrangers en France en revanche ont progressé à 50,8 milliards d’euros en 2001, contre 47,9 milliards d’euros un an plus tôt. Au total, le solde débiteur des investissements directs s’est donc élevé à 37,4 milliards d’euros pour l’année qui vient de s’achever. Pour le seul mois de décembre, les investissements directs français à l’étranger ont été, «comme de coutume», beaucoup plus importants qu’en novembre (9,8 milliards d’euros contre 3,7 milliards d’euros). Les investissements directs étrangers en France ont eux aussi gonflé à 10,4 milliards d’euros contre 4,2 milliards d’euros. Par ailleurs, les Français ont fortement réduit leurs achats de titres étrangers (actions, obligations) en 2001 : ces acquisitions se sont ainsi élevées à 78,7 milliards d’euros, contre 104,3 milliards d’euros en 2000. Les achats par les étrangers de titres français se sont également repliés, atteignant 107,3 milliards d’euros contre 145,4 milliards d’euros un an auparavant. En décembre seul, les étrangers ont réduit leurs acquisitions de titres français (6,4 milliards d’euros, contre 13,8 milliards d’euros en novembre), tandis que les Français ont réalisé pour 2 milliards d’euros de cessions nettes de titres étrangers (contre des achats de titres d’un montant de 8,5 milliards d’euros en novembre).
Les investissements directs français à l’étranger (rachats d’entreprise, participations durables) ont chuté de plus de moitié en 2001, à 88,2 milliards d’euros, contre 187,2 milliards d’euros en 2000, selon les données de la balance des paiements publiées hier par le ministère de l’Économie et la Banque de France. «En 2001, le secteur bancaire a réduit ses engagements vis-à-vis du reste du monde de 10,3 milliards d’euros, alors qu’une augmentation de 66,5 milliards d’euros avait été constatée en 2000», explique la Banque de France dans son communiqué. Les investissements directs étrangers en France en revanche ont progressé à 50,8 milliards d’euros en 2001, contre 47,9 milliards d’euros un an plus tôt. Au total, le solde débiteur des investissements directs s’est donc élevé à 37,4 milliards...