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SANTE - Le Pr Baulieu, père de la DHEA, persiste et signe (PHOTO)

Le père de la DHEA, le professeur Étienne-Émile Baulieu ne voit pas d’un bon œil l’anarchie qui entoure la présence de l’hormone sur le marché. En effet, dit-il, dans d’une interview au Nouvel Observateur, «nous sommes actuellement dans une situation qui cumule les inconvénients, pour ne pas dire les dangers. D’abord, on voit circuler un produit qui n’est contrôlé ni chimiquement ni médicalement…J’ai testé une soixantaine de marques : on y trouve vraiment n’importe quoi». C’est la raison pour laquelle il souhaite que la DHEA soit acceptée par les autorités sanitaires françaises comme médicament, préconisant par ailleurs un suivi médical pour les utilisateurs. «Car, insiste-t-il, les gens font ce qu’ils veulent, parfois sans prescription et presque toujours sans avis médical. Cela me semble dangereux». Et de préciser qu’en parlant de DHEA on devrait parler non de médicament classique, mais de «médicament de confort», «d’instrument de prévention contre le vieillissement». Quant au reproche qui lui a été fait d’être trop optimiste, de donner trop d’espoirs qui risquent de se révéler prématurés, le professeur rétorque, tout de go : «Évidemment, je donne de l’espoir parce qu’il y a un espoir réel de ralentir le vieillissement». Ils prennent la DHEA et témoignent Nadim, 57 ans, Beyrouth «La première fois que j’ai pris la DHEA, c’était à raison de 25 mg par jour pour une période de deux mois. J’ai rapidement ressenti un mieux-être certain, je dormais mieux et ma douleur de sciatique avait disparu. Alors qu’auparavant je m’essoufflais en montant les escaliers, je me suis mis à les grimper comme un gamin de 20 ans. Après un arrêt momentané, j’ai recommencé à prendre la DHEA, sans avis médical, simplement encouragé par un parent résidant en Allemagne et qui prend l’hormone sous suivi médical, après avoir guéri d’une tumeur… Je suis prêt à prendre le risque, pourquoi pas ? D’autant plus que deux médecins parmi mes connaissances font de même». Martine, 51 ans, Paris «Mon médecin m’a prescrit deux cachets de 25 mg par jour. Comme il en importe d’un laboratoire américain, je lui en achète directement, mais 300 francs la boîte de 60 gélules, c’est cher ! Je me plie à de nombreux examens : échographies, analyses, prises de sang…c’est contraignant, mais c’est rassurant ! Je ne retire que des effets bénéfiques de la DHEA : amélioration du sommeil, baisse du cholestérol, diminution des bouffées de chaleur…Ma peau est réactivée, ma chute de cheveux freinée, mes ongles plus solides, et tout ça sans effets secondaires ! À mon avis, le psychisme entre aussi en jeu, il doit y avoir un effet placebo». (Tiré du Nouvel Observateur n° 1908).
Le père de la DHEA, le professeur Étienne-Émile Baulieu ne voit pas d’un bon œil l’anarchie qui entoure la présence de l’hormone sur le marché. En effet, dit-il, dans d’une interview au Nouvel Observateur, «nous sommes actuellement dans une situation qui cumule les inconvénients, pour ne pas dire les dangers. D’abord, on voit circuler un produit qui n’est contrôlé ni...