Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIES

ALIMENTATION - Huit cent millions de personnes dans le monde souffrent de la famine - Le gouvernement libanais s’applique à relancer le secteur agricole

«Plus de huit cent millions de personnes dans le monde restent prisonnières de l’implacable engrenage de la faim et de la pauvreté». C’est le message que Jacques Diouf, directeur général de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), a adressé à l’occasion de la journée mondiale de l’alimentation, célébrée le 16 octobre. Le discours de M. Diouf a été lu par le représentant de la FAO au Liban, Nourredine Kadra, au cours de la cérémonie organisée, hier, à cette occasion au palais de l’Unesco, en présence notamment du ministre de l’Agriculture Ali Abdallah, du député Antoine Haddad et du ministre du Travail, Ali Kanso, représentant respectivement le chef de l’État, le président de la Chambre et le Premier ministre, ainsi que du coordinateur résident des Nations unies, Yves de San. M. Diouf, qui dans son message a affirmé «qu’il ne saurait y avoir de progrès réel et durable dans la lutte contre la pauvreté si nous ne parvenons pas à garantir le respect du droit fondamental à la nourriture», a reproché à la communauté internationale de ne pas avoir accordé jusqu’à présent «suffisamment d’importance à la lutte contre la faim», bien qu’elle «se soit sérieusement engagée à axer ses efforts sur les pauvres du monde». Il a insisté sur le fait que «la sous-alimentation n’a pas seulement pour effet de débiliter les populations, mais d’affaiblir les nations» et «qu’un pays d’affamés ne peut se développer et prospérer». Le directeur général de la FAO s’est déclaré convaincu que la réduction du nombre des personnes affamées n’est pas un rêve irréalisable, mais qu’il faut pour cela accorder «davantage d’attention, d’efforts et de ressources aux zones rurales, où vivent 70 % des populations pauvres et affamées du monde». Et de conclure en invitant tout un chacun «à lutter contre la faim et à réduire la pauvreté». De son côté, M. Abdallah a affirmé que le gouvernement libanais s’efforce de relancer le secteur agricole qui assure une source de revenu à environ 40 % de la population libanaise. Dans ce cadre, le ministère de l’Agriculture a, selon M. Abdallah, instauré une politique agricole qui devrait assurer le développement de ce secteur. M. Abdallah a, par la suite, mis l’accent sur les priorités à adopter par le ministère, notamment la réactivation du Plan Vert, ainsi que du rôle des coopératives et des centres d’orientation agricoles, la réhabilitation des ressources humaines, l’organisation de campagnes de sensibilisation. Le ministre a également insisté sur la nécessité d’inciter les agriculteurs à recourir à des cultures de substitution, à établir une industrie agricole qui répondra aux normes mondiales de qualité et à coopérer avec des organisations mondiales afin de bénéficier de leur expérience dans ce domaine. La cérémonie a été clôturée par la remise de médailles commémoratives à trois ONG s’occupant d’agriculture : Greenline, le Conseil pour le développement de Dinnyé – el-Menieh, et l’Union des coopératives agricoles de Deir el-Ahmar et ses environs.
«Plus de huit cent millions de personnes dans le monde restent prisonnières de l’implacable engrenage de la faim et de la pauvreté». C’est le message que Jacques Diouf, directeur général de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), a adressé à l’occasion de la journée mondiale de l’alimentation, célébrée le 16 octobre. Le discours de M....