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Actualités - CHRONOLOGIES

Concert - À l’Assembly Hall-AUB - Douceur, plainte et véhémence de l’archet

Dans le sillage des nombreux concerts présentés par le Conservatoire national supérieur de musique, le dernier en date, à l’Assembly Hall-AUB, offrait la particularité d’un récital qui, tout en n’étant pas austère donnait toutefois présence aux seules cordes d’un violon et d’une viole. Sur scène deux musiciens inspirés et remarquablement talentueux, Ondin Brezeanu au violon et Catalina Rupa à la viole pour dire toutes les beautés, les richesses sonores et les difficultés techniques des partitions de Hoffmeister, Bruni et Pleyel. Compositeurs peu connus du grand public mais à l’œuvre donnant la part belle au lyrisme, à la force, aux trémolos, pizziccatti, douceur, plainte, véhémence et subtiles nuances de deux instruments particulièrement rebelles et à l’exécution ardue. Ouverture avec trois mouvements (allegro moderato-adagio-allegro) des pages (fr A op6 n1 si b maj) d’une vibrante narration de Hoffmeister suivie d’une autre composition de Bruni (n4 m bmaj), très atmosphère italienne, alternant en deux mouvements éclats feutrés et agitation maîtrisée, pour finir en première partie du programme, avec un beau duo de Pleyel (n2 op44 si b maj) faisant vibrer les coups d’archet d’un violon emporté dans sa sinueuse mélodie sur fond de réponses alertes d’une viole aux sonorités volatiles mais d’une luisante présence. Après l’entracte, toujours la voix de Pleyel à travers un autre duo (n1 op44 sol maj) en des tonalités joyeuses et vives, avec un scintillant allegro et un rondo tout en gaieté rappelant à certains moments l’épanouissement d’une mélodie vivaldienne. Retour à Bruni avec une composition (n4 re maj) déployant avec finesse un air solennel doublé d’un fuyant et énergique «scherzando». Pour clôture la boucle, tirée d’une suite(n7) pour clavecin de Haendel, une brillante passacaille (d’après un arrangement de Haleyorsen) dans une version toute en vivacité dans ses innombrables points de fuite et sa mélodie virevoltante. Applaudissements d’un public peu nombreux et attentif pour une prestation sobre et admirablement maîtrisée. Ondin Brezeanu et Catalina Rupa en concert.
Dans le sillage des nombreux concerts présentés par le Conservatoire national supérieur de musique, le dernier en date, à l’Assembly Hall-AUB, offrait la particularité d’un récital qui, tout en n’étant pas austère donnait toutefois présence aux seules cordes d’un violon et d’une viole. Sur scène deux musiciens inspirés et remarquablement talentueux, Ondin Brezeanu au violon et Catalina Rupa à la viole pour dire toutes les beautés, les richesses sonores et les difficultés techniques des partitions de Hoffmeister, Bruni et Pleyel. Compositeurs peu connus du grand public mais à l’œuvre donnant la part belle au lyrisme, à la force, aux trémolos, pizziccatti, douceur, plainte, véhémence et subtiles nuances de deux instruments particulièrement rebelles et à l’exécution ardue. Ouverture avec trois mouvements...