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Actualités - CONFERENCES ET SEMINAIRES

MÉDECINE - Symposium organisé par la LSPRAS au Phoenicia Intercontinental - Tour d’horizon de la chirurgie esthétique

«Lumières sur la chirurgie esthétique», tel était le thème de la conférence organisée par la LSPRAS (Association libanaise de chirurgie plastique, esthétique et de reconstruction) dans le cadre du congrès de l’ISAPS (Association internationale de la chirurgie plastique et esthétique) qui s’est tenu du 19 au 21 avril à l’hôtel «Phoenicia Intercontinental». Placé sous l’égide de la LSPRAS, le congrès, qui avait pour thème «Un nouveau siècle, une nouvelle image», était organisé avec le soutien de la Confédération internationale de chirurgie plastique, esthétique et de reconstruction (IPRAS). Cinq spécialistes ont fait rapidement le tour de la chirurgie esthétique parlant notamment de la rhinoplastie, de la liposuccion, du peeling, du laser, de la chirurgie des seins, de la blépharoplastie, et du lifting. «Les conférenciers parlent au nom de tous les membres de l’Association libanaise de chirurgie plastique, esthétique et de reconstruction», a souligné le président de la LSPRAS, le Dr Élie Harb, qui animait la conférence. Évoquant la blépharoplastie, le Dr Harb explique que cette intervention chirurgicale consiste à enlever le surplus de peau existant sur les paupières ou les poches qui se trouvent au-dessous des yeux. «En général, cette opération est pratiquée à partir de l’âge de 38 ou de 40 ans, sous anesthésie locale ou totale», indique-t-il. La blépharoplastie est faite aux urgences, elle ne nécessite pas plus d’une heure et demie, et la cicatrice est invisible puisqu’elle se trouve sur le pli de la paupière. Le(a) patient(e) peut reprendre son travail au bout de cinq jours, mais les résultats ne commencent à être perçus qu’après trois mois. Le lifting, qui vise à remonter et tendre la peau du visage, est une opération au cours de laquelle le spécialiste travaille sur les muscles du visage et du cou. «Les incisions se trouvent en général sous les cheveux ou derrière l’oreille», souligne le Dr Harb qui poursuit qu’il faut en moyenne trois semaines pour se rétablir. «Le lifting n’embellit pas la personne, mais la rajeunit», précise-t-il. En ce qui concerne l’otoplastie, intervention chirurgicale dont le but est de corriger les malformations congénitales ou acquises de l’oreille, le Dr Harb indique qu’elle peut être pratiquée à partir de l’âge de 5 ans. «Nous préférons que cette chirurgie soit faite à un âge précoce, avant que l’enfant n’entre à l’école, pour éviter qu’il soit critiqué par ses camarades», constate-t-il. L’opération n’est pas douloureuse et est pratiquée, en général, sous anesthésie locale, ne nécessitant ainsi aucune hospitalisation. À chaque peau son traitement Le Dr Fadi Farran a, pour sa part, parlé de la rhinoplastie (chirurgie esthétique du nez). «Cette chirurgie est très à la mode au Liban, indique-t-il. D’ailleurs, elle est pratiquée à des pourcentages très élevés». Les hommes peuvent se refaire le nez à partir de l’âge de 18 ans et les femmes à partir de l’âge de 16 ans. L’opération, qui nécessite en moyenne une heure et demie, peut se faire sous anesthésie soit locale soit générale, «à l’hôpital et non pas dans une clinique car le patient doit être mis sous observation médicale», insiste le Dr Farran. Le patient est hospitalisé pendant vingt-quatre heures. «Contrairement à ce qu’on peut lire dans certains magazines, on est incapable de tout faire dans la chirurgie esthétique», précise le Dr Farran qui explique, par ailleurs, que dans la rhinoplastie, il faut prendre en considération la forme du visage et celle du nez. Si, par exemple, le nez est négroïde, l’épaisseur de la peau ne peut être réduite, mais celle de l’ensemble du nez. Par ailleurs, le Dr Farran a mis en garde contre les personnes qui pratiquent des rhinoplasties sans être toutefois des spécialistes. «Dans ces cas-là, nous sommes obligés de reconstituer le nez, le cartilage du nez ayant été, très souvent, enlevé», conclut-il. De son côté, le Dr Élie Abdelhak, président du comité organisateur du congrès, a parlé du peeling et de la liposuccion. «Sans une peau saine, il est impossible d’avoir une jolie peau», remarque le Dr Abdelhak. «La peau change avec l’âge», explique-t-il. «L’épiderme devient moins épais, les cellules vieillissent et la couche moyenne perd le collagène», poursuit-il. Et d’ajouter que la peau n’absorbe pas le collagène contenu dans une crème de soin. Le peeling adopté par les spécialistes est celui mis au point par le Dr Obagi. Ce programme est constitué d’un programme de correction qui agit sur la couche superficielle de la peau et un programme de stimulation destiné aux peaux très fatiguées. «Mais à chaque peau son traitement», insiste le Dr Abdelhak. Parlant de la liposuccion, le Dr Abdelhak explique que les terminologies micro-liposussion, liposuccion profonde ou superficielle, liposculpture, etc. désignent toutes une seule et même chirurgie esthétique : la liposuccion. «Cette dernière ne fait pas maigrir, précise-t-il. Au contraire, elle permet de sculpter le corps et de lui donner une plus jolie forme». Cela est possible en enlevant l’excès de graisse qui se trouve sur les cuisses (culotte de cheval), ou sur la taille, ce qui permet de l’affiner. Réutilisation des prothèses siliconées Le Dr Souhail Hojeily a axé son intervention sur la chirurgie des seins. «Après avoir été longtemps défendues, les prothèses siliconées sont revenues à la mode, affirme le Dr Hojeily. Il a été prouvé médicalement qu’elles n’ont pas des effets secondaires sur le corps. Même une mère ayant une prothèse siliconée peut allaiter son enfant, sans nuire toutefois à son bébé». Et d’ajouter : «Seuls les États-Unis continuent à défendre leur utilisation, pour des raisons économiques probablement. La silicone qui peut nuire au corps est celle qu’on injecte directement dans le visage ou dans les lèvres car, sur le plan médical, il est impossible de l’enlever ou d’y remédier. Malheureusement, cette forme de silicone continue à être utilisée au Liban». La chirurgie des seins peut être pratiquée soit pour donner plus de volume à de petits seins, soit pour réduire le volume des gros seins qui peuvent parfois causer des maux de dos, soit pour relever des seins affaissés. Enfin, le Dr Fadi el-Jiz a parlé de la technique du laser (sigle des mots anglais Light Amplification by Stimulated Emission of Radiation). Cette technique est surtout appliquée pour épiler les poils du visage, pour enlever les tatous, les rides superficielles qui se trouvent autour des lèvres et les traces laissées par les acnés. «Cet outil n’est pas cancérigène, mais il faut qu’il soit manipulé par un spécialiste», insiste-t-il.
«Lumières sur la chirurgie esthétique», tel était le thème de la conférence organisée par la LSPRAS (Association libanaise de chirurgie plastique, esthétique et de reconstruction) dans le cadre du congrès de l’ISAPS (Association internationale de la chirurgie plastique et esthétique) qui s’est tenu du 19 au 21 avril à l’hôtel «Phoenicia Intercontinental». Placé sous...