M. Nasser Saïdi, vice-gouverneur de la Banque centrale, a annoncé, au cours d’une conférence de presse, la tenue d’un séminaire de trois jours, à Beyrouth, les 6,7 et 8 juin prochain. Le titre est évocateur : «E-Lebanon : Blue Print». Dans l’esprit de la E gouvernance, il s’agit, pour les responsables du projet, d’exprimer l’avancée du Liban dans les domaines de la nouvelle économie. L’un des objectifs de ces conférences sera d’exposer, aux pays de la région, les possibilités offertes au monde arabe, à travers ces technologies, face à la mondialisation ; et peut-être aussi de faire reconnaître un rôle nouveau du Liban au Moyen-Orient. La cérémonie d’ouverture sera présidée par le Premier ministre, M. Rafic Hariri, et, après une journée consacrée aux présentations officielles, le programme sera ventilé sur deux journées de conférences. La première portera sur les métiers de la banque électronique qui comprennent deux volets : la transaction et le paiement. Comment passer de la carte bancaire (130 000 utilisateurs au Liban) au paiement électronique direct, par l’Internet (environ 250 000 utilisateurs) ? «Ces deux activités, à travers les moyens électroniques, supposent une sécurisation sans faille, a déclaré M. Saïdi, tant sur le plan technique qu’au niveau du cadre légal». La deuxième journée sera consacrée aux métiers issus des nouvelles technologies de l’information et de la communication (ICT). Ici, il s’agit d’envisager le développement industriel de ces activités au Liban. Si l’aspect créatif est présent au pays du cèdre, il faudrait de toute évidence mieux adapter le système de financement et mettre en place un mode d’encouragement du gouvernement en faveur du secteur de l’ICT. Interrogé par L’Orient-Le Jour, M. Saïdi s’est montré conscient de l’importance d’une coordination régionale des infrastructures ( en termes de télécommunications) pour développer un marché régional efficient. «Nous comptons surtout, lors de cette réunion, a précisé M. Saïdi, démontrer l’état d’avancement du Liban en la matière, afin de susciter, autour de nous, un meilleur développement de la coopération qui a débuté». Depuis plusieurs mois, les responsables libanais, et particulièrement la BDL, ont fourni un effort soutenu pour hisser le Liban au premier rang de l’équipement en termes de moyens électroniques. Ainsi, nombre de textes ont été soumis au Parlement, afin de donner un cadre légal adapté, de nombreux spécialistes d’origine libanaise et opérant à l’étranger ont été encouragés à s’installer au Liban, afin de tirer vers le haut le niveau du «savoir-faire» dans ces nouveaux domaines d’activités. Par ailleurs, il faut reconnaître que le réseau téléphonique s’est beaucoup amélioré ces dernières années ; une prochaine privatisation de la gestion des télécommunications pourrait, d’ailleurs, conforter l’essor de l’Internet au Liban. Reste une réforme de l’administration de tutelle qui permettrait une vraie libéralisation des réseaux ; n’est-ce pas la clé unique d’un véritable développement des activités ICT ?
M. Nasser Saïdi, vice-gouverneur de la Banque centrale, a annoncé, au cours d’une conférence de presse, la tenue d’un séminaire de trois jours, à Beyrouth, les 6,7 et 8 juin prochain. Le titre est évocateur : «E-Lebanon : Blue Print». Dans l’esprit de la E gouvernance, il s’agit, pour les responsables du projet, d’exprimer l’avancée du Liban dans les domaines de la nouvelle économie. L’un des objectifs de ces conférences sera d’exposer, aux pays de la région, les possibilités offertes au monde arabe, à travers ces technologies, face à la mondialisation ; et peut-être aussi de faire reconnaître un rôle nouveau du Liban au Moyen-Orient. La cérémonie d’ouverture sera présidée par le Premier ministre, M. Rafic Hariri, et, après une journée consacrée aux présentations officielles, le programme sera...