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Actualités - CHRONOLOGIES

BANQUES - Réunion du comité exécutif de l’Association internationale des cambistes - Pour l’ACI, le Liban compte parmi les pays - propices à l’investissement

Les membres du comité exécutif de l’Association internationale des cambistes, qui représente les professionnels des marchés de capitaux, ont souhaité marquer leur confiance au Liban, en organisant leur réunion annuelle à Beyrouth. Cette rencontre, à huis clos, a permis de renforcer les règles de déontologie à travers les salles des marchés, dans les banques, mais aussi de prévoir les conditions de la tenue du congrès international des marchés de capitaux en mai 2003, à Beyrouth. Mal connue du grand public, l’ACI est l’association des professionnels opérant dans les salles des marchés des banques, des sociétés financières et des grandes entreprises. À travers le monde, pour travailler dans l’équipe bancaire des changes, il est nécessaire d’être inscrit au tableau de l’association. Ce syndicat, empreint d’une déontologie forte, étend d’ailleurs son action aux bureaux de change qui jouissent d’une licence d’État. Au Liban, l’ACI compte quelque 250 membres et la Banque centrale souhaiterait, dans l’avenir, que l’ensemble des opérateurs sur les marchés financiers au Liban soit intégré dans ce groupement. C’est en 1998, que M. Fadi Moubarak, président de l’ACI-Liban, a invité le responsable de la formation de l’association internationale, M. Eugène Prim. À l’époque, la plupart des membres de l’ACI se montraient très réticents vis-à-vis du Liban. Mais après cette première visite, le président de l’association, M. Heering Lighthart a été convaincu du redressement du pays du cèdre et a encouragé le projet de tenir un congrès mondial des marchés de capitaux à Beyrouth. Ainsi, se sont réunis, à l’hôtel Phoenicia, quinze des membres du comité exécutif de l’ACI qui comprend, entre autres personnalités, MM. Shadi Hanna, banquier libanais et responsable régional du comité, Mike Estway, vice-président de l’association, et Herman Bussers, trésorier. Sur un plan pratique, l’ACI, dont le siège est à Paris, a édité, en 1999, un code de déontologie qui a été reconnu par les principales autorités monétaires internationales. Ce code est appliqué actuellement dans les 80 pays où l’association est présente. La mise en place de ce texte a permis d’améliorer la qualité du recrutement des cambistes et de lutter contre les différentes malversations y compris celles liées au blanchiment de l’argent sale. Cette organisation propose aussi des cycles de formation, particulièrement efficaces. À l’occasion de la réunion du comité, à Beyrouth, un séminaire a été organisé par l’ACI Liban et l’ACI Australie, au sein de l’hôtel Bellevue à Broumana. Quelque 40 employés de banques ont pu bénéficier d’une formation particulière, dans un environnement de 10 salles de marchés reconstituées. Les diplômés ont été ensuite accrédités par l’ACI et l’ensemble des salles des marchés à travers le monde. Cette réunion a permis, aussi, aux financiers étrangers de constater la reconstruction du Liban, et la stabilité du contexte politique interne, malgré les difficultés économiques. Pour M. Moubarak, «il est clair qu’autant de facteurs positifs constatables (centre ville, constructions, sécurité ambiante, etc.) donnent à penser aux professionnels que le Liban n’est pas un marché émergent instable, telles la Malaisie, l’Indochine, la Russie où même la Turquie». «D’ailleurs, poursuit M. Moubarak, beaucoup de mes confrères étrangers sont convaincus que le Liban est propice à l’investissement de plusieurs centaines de millions de dollars ; même si la notation du Liban est encore difficile, fait remarquer le banquier libanais, c’est l’État qui est en difficulté et non le secteur privé qui lui, est parfaitement sain, surtout le secteur bancaire qui reçoit traditionnellement les investissements». Enfin, l’organisation du congrès qui se tiendra, à Beyrouth, la dernière semaine de l’année 2003 sera un événement d’envergure qui devrait réunir plus de 1500 cambistes ; ceux-ci seront autant d’ambassadeurs du Liban à travers les marchés de capitaux. Il est à parier qu’ils pourront confirmer l’état sécuritaire du pays et de la fiabilité du système bancaire et financier libanais.
Les membres du comité exécutif de l’Association internationale des cambistes, qui représente les professionnels des marchés de capitaux, ont souhaité marquer leur confiance au Liban, en organisant leur réunion annuelle à Beyrouth. Cette rencontre, à huis clos, a permis de renforcer les règles de déontologie à travers les salles des marchés, dans les banques, mais aussi de prévoir les conditions de la tenue du congrès international des marchés de capitaux en mai 2003, à Beyrouth. Mal connue du grand public, l’ACI est l’association des professionnels opérant dans les salles des marchés des banques, des sociétés financières et des grandes entreprises. À travers le monde, pour travailler dans l’équipe bancaire des changes, il est nécessaire d’être inscrit au tableau de l’association. Ce syndicat, empreint...