Les négociations entre experts financiers russes et allemands au sujet d’une proposition allemande visant à convertir en participations allemandes dans des sociétés russes les dettes héritées de l’ex-URSS piétinent, affirme le journal dominical allemand Welt am Sonntag. Selon Welt am Sonntag, qui cite des sources gouvernementales allemandes, les négociations sont au bord de l’échec. Une liste de prises de participations envisagées doit être présentée lundi à Berlin à l’occasion d’une réunion du Conseil de coopération germano-russe. Les négociations portent sur quelque 6,4 milliards de dollars de dettes datant de l’ère soviétique, selon les estimations de Berlin. L’idée avait été lancée en décembre dernier par le chancelier allemand Gerhard Schröder. Jugée «extrêmement positive» par le président russe Vladimir Poutine, elle avait toutefois suscité un large débat en Russie. Le ministre allemand des Affaires étrangères, Joschka Fischer, est attendu à Moscou lundi et mardi, entre autres pour préparer la rencontre au sommet Poutine-Schröder des 9 et 10 avril à Saint-Pétersbourg. L’Allemagne est le principal créditeur de la Russie au sein du Club de Paris. Elle est aussi le deuxième investisseur après les États-Unis, avec 6,5 milliards de dollars d’investissements directs depuis 1992.
Les négociations entre experts financiers russes et allemands au sujet d’une proposition allemande visant à convertir en participations allemandes dans des sociétés russes les dettes héritées de l’ex-URSS piétinent, affirme le journal dominical allemand Welt am Sonntag. Selon Welt am Sonntag, qui cite des sources gouvernementales allemandes, les négociations sont au bord de l’échec. Une liste de prises de participations envisagées doit être présentée lundi à Berlin à l’occasion d’une réunion du Conseil de coopération germano-russe. Les négociations portent sur quelque 6,4 milliards de dollars de dettes datant de l’ère soviétique, selon les estimations de Berlin. L’idée avait été lancée en décembre dernier par le chancelier allemand Gerhard Schröder. Jugée «extrêmement positive» par le...
