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Auto - Groenholm se retire du rallye de Suède - Sainz en tête ou les Nordiques en difficulté
le 10 février 2001 à 00h00
On attendait les Scandinaves, et c’est l’Espagnol Carlos Sainz (Ford Focus WRC) qui occupait la tête du rallye de Suède, deuxième épreuve du championnat du monde, à l’issue de la première journée, hier soir à Karlstad. Le Finlandais Harri Rovanpera (Peugeot 206 WRC) et le Suédois Thomas Radtsrom (Mitsubishi Carisma GT) étaient relégués à plus de 13 secondes, alors que Didier Auriol (Peugeot 206 WRC), malgré sa grippe, suivait devant Tommi Makinen (Mitsubishi Lancer), Kenneth Eriksson (Hyundai Accent WRC) et François Delecour (Ford Focus WRC). Les Nordiques auraient même pu être encore plus en difficulté si les Britanniques Richard Burns (Subaru Impreza) et Colin McRae (Ford Focus) ne s’étaient pas laissé surprendre, atterrissant sur les murs de neige. Dans l’ES2 pour l’Anglais avec, pour sanction 13 minutes de perdues. Une spéciale plus tard pour l’Écossais et près de 4 minutes envolées «Après 10 km dans l’ES2, racontait Burns, je suis rentré dans un virage qui se prend en 3e. Je savais que j’arrivais trop vite. Je suis allé droit dans le mur de neige et la voiture a fini sa course perchée sur un autre mur. Malheureusement, il n’y avait pas assez de spectateurs pour nous aider. Aussi, il a fallu nous débrouiller avec Robert (Reid, le coéquipier) pour sortir la voiture de là et la remettre sur la route». Honneur mis à mal «C’est vraiment dommage car la Focus est parfaite», martelait, quant à lui, Colin McRae. L’Écossais pouvait pester contre cette sortie. Après sa mésaventure, McRae avait collectionné les meilleurs temps, se montrant le plus rapide (ES4, 5 et 6) devant Burns. Notamment dans Granberget et ses 49,36 km (ES4), la spéciale la plus longue de l’épreuve suédoise. Sans cette faute, l’Écossais serait sans doute solidement installé en tête du rallye de Suède devant Carlos Sainz. Au lieu de cela, McRae se trouvait loin, très loin de l’Espagnol, à plus de 4 min 30 sec. Hier, le seul Scandinave certainement intouchable sur les routes enneigées et verglacées s’appelait Marcus Groenholm (Peugeot 206 WRC), le champion du monde en titre, le vainqueur de l’an passé à Karlstad. Dès l’ES1, le Finlandais avait d’ailleurs placé la barre très haut, devant Burns et McRae justement. «J’étais d’autant plus confiant que je n’étais pas à 100 %», estimait Groenholm. Mais, comme à Monte-Carlo, un incident technique ruinait les espoirs du grand Marcus. Après la pompe à eau, une pastille de sablage, cette pièce de fonderie du bloc moteur, sautait et provoquait une fuite d’eau importante, une surchauffe et la casse moteur (ES3). Dès lors que Tommi Makinen (Mitsubishi Lancer) se trouvait handicapé dans son rôle «d’ouvreur», «c’est difficile de nettoyer la route pour les autres», se plaignait le quadruple champion du monde. Rovanpera et Radstrom se voyaient confier l’honneur des Scandinaves. Un honneur mis à mal hier. Mais ils n’ont pas dit leur dernier mot. Makinen notamment qui, aujourd’hui, n’aura pas à ouvrir la route.
On attendait les Scandinaves, et c’est l’Espagnol Carlos Sainz (Ford Focus WRC) qui occupait la tête du rallye de Suède, deuxième épreuve du championnat du monde, à l’issue de la première journée, hier soir à Karlstad. Le Finlandais Harri Rovanpera (Peugeot 206 WRC) et le Suédois Thomas Radtsrom (Mitsubishi Carisma GT) étaient relégués à plus de 13 secondes, alors que Didier...
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