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CARNAVAL - La glace est à l’honneur à Québec - Bains de neige par -10°
le 07 février 2001 à 00h00
La ville de Québec vit ces jours au rythme du Carnaval, quinze jours de festivités où la neige et la glace sont à l’honneur, pour le plus grand bonheur de centaines de milliers de visiteurs. Considérée comme la plus grande fête d’hiver au monde, la célébration de Carnaval avait l’an dernier attiré 500 000 visiteurs, dont de nombreux étrangers dans les rues pavées de blanc de la vieille ville de Québec. L’une des traditions les plus populaires du Carnaval est la course de canots sur glace dans les eaux gelées du Saint-Laurent, une activité qui rappelle la vie passée des insulaires du fleuve avant l’existence des ponts et de l’hydravion. Dimanche dernier, une vingtaine d’équipages ont parcouru 3,5 kilomètres sur le fleuve au milieu des courants et des plaques de glace. «Il s’agit de bien lire les glaces», explique Benoît Gilbert, capitaine de l’équipe arrivée en deuxième position. Dans le jargon de ce sport éprouvant, «lire la glace» signifie trouver le chemin le plus rapide en jonglant entre ramer ou faire glisser le canot sur les plaques de glace. Le tout, explique M. Gilbert, est de ne pas perdre son canot emporté par un courant et de ne pas tomber à l’eau, dont la température en surface est proche du point de congélation. Se réchauffer au « caribou » Autre activité qui donne la chair de poule : le bain de neige. Cette année, 85 baigneurs réchauffés iront le week-end prochain se trémousser en maillot de bain et en bottes fourrées dans une piscine où l’eau est sous forme de neige. Si on se fie aux expériences antérieures, les chances sont minces pour que le mercure dépasse les -10 degrés. Les moins téméraires préfèrent les glissades sur luge, pneu ou en rafting, l’escalade d’un cône de glace, la pêche à la truite à travers un trou creusé dans la glace ou encore un petit tour à bord d’une «autoneige», un modèle de minibus tracté sur des patins et des chenilles inventé dans les années 40 par Joseph-Armand Bombardier, le père de la motoneige. L’entrée du site principal est jalonnée de grandes sculptures de neige, taillées par des artistes originaires de tous les continents. «L’aquarium albinos» représentant la France, un quadrilatère tapissé de poissons, a reçu la mention d’excellence du public tandis qu’une forme géométrique parfaite, signée par des artistes belges, a eu la préférence du jury du Carnaval. Les festivités, qui s’achèveront dimanche, ont aussi leur mascotte, ou plutôt leur «ambassadeur» en la personne de «Bonhomme Carnaval». Le gros bonhomme de neige coiffé d’un bonnet à pompon rouge était encore samedi soir le roi du défilé de chars allégoriques, où il est apparu tour à tour en sphynx gardien de pyramide d’Égypte, buvant le thé avec la reine d’Angleterre, ou dévalant en ski la tour Eiffel. Entre les remparts de la haute ville, les vents glacés peuvent geler mains et visages. Mais les carnavaliers ont un bon moyen de se réchauffer : dans une canne rouge, ils cachent une petite réserve de «caribou», une mixture à base de vin rouge et d’alcool à 40 degrés.
La ville de Québec vit ces jours au rythme du Carnaval, quinze jours de festivités où la neige et la glace sont à l’honneur, pour le plus grand bonheur de centaines de milliers de visiteurs. Considérée comme la plus grande fête d’hiver au monde, la célébration de Carnaval avait l’an dernier attiré 500 000 visiteurs, dont de nombreux étrangers dans les rues pavées de blanc de la...
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