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Actualités - CHRONOLOGIES

Israéliens et Palestiniens seraient parvenus - à une série d’ententes à Taba

Israéliens et Palestiniens sont parvenus à surmonter des divergences essentielles lors des négociations de Taba bien que les pourparlers se soient achevés samedi sans accord, a affirmé hier le quotidien israélien Maariv. Un haut responsable palestinien a catégoriquement démenti hier ces informations. «C’est un mensonge, une invention sans aucun fondement», a déclaré le ministre palestinien de la Coopération internationale Nabil Chaath. L’information publiée par Maariv est en contradiction avec les prises de position de l’Autorité palestinienne qui insiste sur la reconnaissance par Israël d’un droit de retour pour les réfugiés. Elle a toujours exigé la reconnaissance du droit au retour, prévu par la résolution 194 de l’Assemblée générale des Nations unies, mais s’est déclarée prête à des assouplissements sur son application. Le journal, qui cite un «très haut responsable» israélien ayant requis l’anonymat, affirme que les Palestiniens ont pratiquement renoncé lors des pourparlers à un retour des 3,7 millions de réfugiés de 1948 en territoire israélien. Les deux parties sont tombées d’accord pour que «le droit de retour des réfugiés s’exerce dans le cadre d’un État palestinien indépendant et dans les territoires qu’Israël transfèrera à cet État», affirme le journal. Il s’agit d’une zone de dunes de la région de Halutza dans le désert du Neguev, dans le sud d’Israël, qu’Israël est prêt à transférer aux Palestiniens en échange de territoires annexés en Cisjordanie. Cette information spécifique est en contradiction avec les prises de position de l’Autorité palestinienne qui insiste sur la reconnaissance par Israël d’un droit de retour pour les réfugiés. Côté israélien, le ministre de la Justice Yossi Beilin, qui avait été chargé particulièrement du dossier des réfugiés à Taba, s’est borné à indiquer que les deux parties «sont très proches d’un accord». «Il y a des choses vraies, mais aussi des inexactitudes dans ce qui a été écrit» a ajouté le ministre, sans autre précision, dans une interview à la radio militaire. Concernant la question de Jérusalem, autre pierre d’achoppement des négociations, les deux parties se sont mises d’accord pour que les «quartiers juifs (construits à Jérusalem-Est après 1967) restent sous souveraineté israélienne et que les quartiers arabes passent sous souveraineté palestinienne», selon le journal. Pour contourner l’épineuse question de la Vieille ville et des lieux saints, «il est envisagé de repousser de cinq ans la décision et, qu’en attendant, ces sites soient contrôlés en commun sur la base du statu quo», affirme le journal. Pratiquement cela signifierait que l’Esplanade des mosquées, troisième lieu saint de l’islam, possession du waqf (l’office des biens musulmans), demeure sous contrôle palestinien, sauf en ce qui concerne la police. Israël aurait accepté par ailleurs un «retrait de 94 % à 95 % de la Cisjordanie qui permettrait de maintenir 80 % des colons juifs dans le territoire restant conformément au plan de paix de l’ancien président américain Bill Clinton». Ce plan propose la création d’un État palestinien sur 100 % de la bande de Gaza, 95 % de la Cisjordanie et les quartiers arabes de Jérusalem-Est, en échange de l’annexion par Israël de 11 quartiers de colonisation juifs à Jérusalem-Est et du maintien de 80 % des colons juifs en Cisjordanie dans des blocs d’implantations.
Israéliens et Palestiniens sont parvenus à surmonter des divergences essentielles lors des négociations de Taba bien que les pourparlers se soient achevés samedi sans accord, a affirmé hier le quotidien israélien Maariv. Un haut responsable palestinien a catégoriquement démenti hier ces informations. «C’est un mensonge, une invention sans aucun fondement», a déclaré le ministre...