Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIES

Balance commerciale - Déficit de 5 514 millions de dollars - La situation ne s’est pas améliorée en 2000

La situation du commerce extérieur ne s’est guère améliorée en 2000, malgré les espoirs entretenus en début d’année dernière par les performances exceptionnelles des exportateurs. Le déficit total est de 5 514 millions de dollars contre 5 529 millions en 1999, soit une différence d’à peine 0,27 %. La hausse des ventes du Liban à l’étranger pendant quatre mois consécutifs, entre février et mai 2000, avait laissé espérer une poursuite de la réduction du déficit extérieur après la baisse de 13 % enregistrée en 1999. Mais les hausses supérieures à 30 % enregistrées en début d’année ne se sont pas reproduites par la suite et décembre, par exemple, a enregistré un recul des exportations de 16 % par rapport à décembre 1999, à 54 millions de dollars. Les importations ont parallèlement augmenté de 11 % en fin d’année dernière, à 584 millions de dollars, poussées par la forte baisse des tarifs douaniers décidée par le gouvernement. Par opposition, les achats de décembre 1999 avaient reculé de 13 % de même que ceux de novembre 2000, en baisse de 9 %. Le déficit enregistré en décembre 2000 est donc de 530 millions de dollars, contre un déficit de 464 millions en décembre 1999. Il s’est ainsi creusé de 14,2 % par rapport à décembre 1999 et de 27,4 % par rapport à novembre 2000. Au total, les exportateurs libanais ont vendu pour 714 millions de marchandises en 2000, soit 5,5 % de plus qu’en 1999 (677 millions). Mais ces efforts, aussi louables soient-ils, restent nettement insuffisants pour couvrir les importations qui sont plus de huit fois supérieures. Les exportations représentent seulement 11,4 % des importations qui totalisent 6 228 millions de dollars. En 1999, cette proportion était de 10,9 %. C’est le port de Beyrouth qui accueille la majorité des marchandises importées par le Liban avec une part de 55 % l’année dernière, en recul de six points par rapport à 1999. L’aéroport aussi voit sa part reculer de 20 % à 18 % tandis que celle des offices du pétrole est en hausse de 8 % à 14 %. La valeur des produits pétroliers est en effet passée de 492 millions de dollars en 1999 à 860 millions de dollars en 2000. Du côté des exportations, l’aéroport grignote un peu l’activité assurée par le port qui voit sa part reculer de 39 % à 34 % tandis que celle de l’aéroport passe de 25 % à 28 %. Les exportations qui empruntent la voie de Masnaa, Abbudieh, Arida et Kaa, à la frontière syrienne, représentent quant à elles 25 % du total. L’Italie reste par ailleurs en tête des fournisseurs du Liban, avec une part de 11 % des importations, inchangée par rapport à 1999, soit 680 millions de dollars. La France est deuxième (8 %) et l’Allemagne troisième avec respectivement 527 et 520 millions de dollars. En ce qui concerne les exportations, l’Arabie séoudite reste le premier client du Liban (11 % des exportations), suivie par les Émirats arabes unis (10 %) qui achètent des marchandises pour 75 millions de dollars.
La situation du commerce extérieur ne s’est guère améliorée en 2000, malgré les espoirs entretenus en début d’année dernière par les performances exceptionnelles des exportateurs. Le déficit total est de 5 514 millions de dollars contre 5 529 millions en 1999, soit une différence d’à peine 0,27 %. La hausse des ventes du Liban à l’étranger pendant quatre mois consécutifs,...